Quel respect pour les droits de l’homme en Ukraine ?
Bucarest reconfirme « son soutien ferme »
à l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine, a
affirmé mardi, le ministre des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu, dans une
allocution au Conseil de l’ONU pour les Droits de l’Homme organisé à Genève. « La
décision de la Roumanie d’avoir une contribution solide à la paix, à la
sécurité, au développement et au respect des droits de l’homme est plus forte
que jamais. Les droits de l’homme sont universels, inaliénables, indivisibles
et ils sont aussi interconnectés, par conséquent la dignité humaine ne peut pas
exister en dehors des droits de l’homme », a déclaré le chef de la diplomatie
roumaine. Il a aussi mentionné la récente résolution de l’Assemblée générale de
l’ONU, qui condamne la guerre déclenchée par la Russie en Ukraine. « Il
faut faire des efforts inlassables pour faire payer la Fédération de Russie
pour les crimes commis en Ukraine et pour dédommager le grand nombre de
victimes », a martelé Bogdan Aurescu.
Bogdan Matei, 01.03.2023, 01:10
Bucarest reconfirme « son soutien ferme »
à l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine, a
affirmé mardi, le ministre des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu, dans une
allocution au Conseil de l’ONU pour les Droits de l’Homme organisé à Genève. « La
décision de la Roumanie d’avoir une contribution solide à la paix, à la
sécurité, au développement et au respect des droits de l’homme est plus forte
que jamais. Les droits de l’homme sont universels, inaliénables, indivisibles
et ils sont aussi interconnectés, par conséquent la dignité humaine ne peut pas
exister en dehors des droits de l’homme », a déclaré le chef de la diplomatie
roumaine. Il a aussi mentionné la récente résolution de l’Assemblée générale de
l’ONU, qui condamne la guerre déclenchée par la Russie en Ukraine. « Il
faut faire des efforts inlassables pour faire payer la Fédération de Russie
pour les crimes commis en Ukraine et pour dédommager le grand nombre de
victimes », a martelé Bogdan Aurescu.
Il poursuit : « La Roumanie
apprécie l’effort du Bureau du Haut-Commissaire des Nations Unies pour les
Droits de l’Homme de documenter les cas de violence sexuelle faite aux femmes
et aux filles dans le contexte de ce conflit armé, et des cas graves de
transgression du droit humanitaire ainsi que des droits des prisonniers de guerre ».
Et le ministre roumain conclut : « La victoire de l’Ukraine doit être
définie par l’Ukraine elle-même, puisque c’est son droit légal et moral. En
revanche, c’est à nous de garantir l’appui multilatéral, pour renforcer la
résilience de l’Ukraine face à l’agression de la Fédération de Russie. Il faut aussi
mener un dialogue international consistent et nous coordonner au sujet de la
reconstruction post-guerre de l’Ukraine, selon un plan ample, fondé sur la
réalité sur le terrain ».
A noter que depuis déjà avril
2022, la bien connue organisation pour la défense des droits de l’homme Human
Rights Watch annonçait avoir recensé de nombreux cas où les forces militaires avaient
enfreint les lois de la guerre, notamment en ce qui concerne les civils des zones
occupées en Ukraine. Et la situation n’a fait qu’empirer dans les mois à
suivre. Exécutions, viols, déportations, enfants ukrainiens séparés de leurs
familles – tous ces actes se sont multipliés.
Et puis, le mois dernier, la
même Human Rights Watch a mis en garde l’Ukraine contre une « apparente
utilisation » par ses forces armées d’un type interdit d’armes, les mines
antipersonnel, durant la lutte pour la libération de la ville d’Izyum (est). « Les
forces ukrainiennes semblent avoir placé des mines à une large échelle dans la
zone d’Izyum, des mines qui ont fait des victimes civiles et qui représentent
un risque permanent », a déclaré le directeur du département pour l’armement de
l’organisation, Steve Goose, cité par les agences de presse internationales. « Les
forces russes ont, elles aussi, utilisé à maintes reprises les mines
antipersonnel et ont commis des atrocités partout dans le pays, mais cela ne
justifie pas l’utilisation par l’Ukraine de ces armes interdites », a conclu le
représentant de Human Rights Watch. (trad. Valentina Beleavski)