L’Ukraine, partenaire de l’Initiative des Trois Mers
Réunis à Riga en Lettonie, les leaders de toute une série de pays : Autriche, Bulgarie, Croatie, République Tchèque, Estonie, Hongrie, Lettonie, Pologne, Roumanie, Slovaquie et Slovénie ont décidé de constituer un nouveau type de partenariat censé réunir aussi d’autres Etats d’Europe centrale et de l’Est, même si ceux-ci ne sont pas membres du bloc communautaire.
Leyla Cheamil, 21.06.2022, 12:43
Réunis à Riga en Lettonie, les leaders de toute une série de pays : Autriche, Bulgarie, Croatie, République Tchèque, Estonie, Hongrie, Lettonie, Pologne, Roumanie, Slovaquie et Slovénie ont décidé de constituer un nouveau type de partenariat censé réunir aussi d’autres Etats d’Europe centrale et de l’Est, même si ceux-ci ne sont pas membres du bloc communautaire.
« Selon nous, l’initiative peut s’avérer une plateforme censée soutenir le redressement de l’Ukraine. Nous soutenons les ambitions de l’Ukraine d’adhérer à l’UE », lit on dans la déclaration adoptée au sommet de Riga. Les participants encouragent les gouvernements des Etats de la région de coordonner la mise en application de leurs plans nationaux de redressement qui visent une meilleure sécurité de l’approvisionnement en énergie et sa diversification, la connectivité et la durabilité de l’infrastructure.
Le président Klaus Iohannis a annoncé que l’année prochaine la Roumanie accueillerait à nouveau le sommet de l’initiative des trois mers. Il a précisé que grâce à ce mandat d’organisateur de l’événement, le centre décisionnel de l’initiative reviendra en mer Noire. Les projets déroulés dans le cadre de l’initiative, prioritaires pour la Roumanie sont Rail2Sea et Via Carpathia, a ajouté le chef de l’Etat qui a précisé que leur mise en pratique devrait améliorer les liens entre les Etats participants, mais aussi la mobilité militaire et la résilience dans le domaine de l’infrastructure dans la région.
Qui plus est, Klaus Iohannis a affirmé qu’il devrait parler au premier ministre Nicolae Ciuca et aux ministres de tutelle pour identifier les moyens par le biais desquels la Roumanie pourrait accélérer la mise en œuvre des projets d’interconnexion de l’initiative des trois mers.
Klaus Iohannis: « Il ne faut pas nous imaginer une autoroute flambant neuve s’étendant depuis la mer Baltique et jusqu’à la mer Noire. Cette voie routière sera composée de segments de route rapide et d’autoroute qui existent déjà. L’idée c’est de les relier afin d’obtenir une connexion fluide. C’est également valable pour les transports ferroviaires. Les ministères des transports de nos pays négocient depuis des années ces sujets et vu qu’en Roumanie on construit chaque année aussi des portions d’autoroute ainsi que des segments modernisés de voie ferrée, la même chose se passe aussi en Pologne, en Lettonie, partout ».
Il a annoncé que parallèlement, les négociations impliquant l’Ukraine devraient commencer afin d’identifier lequel des projets d’investissement de l’initiative pourrait impliquer aussi le pays voisin. Pour sa part, le président polonais, Andrzej Duda, a précisé que les travaux visant les projets d’interconnexion étaient particulièrement intenses dans son pays. Pour ce qui est de l’interconnexion dans le secteur des gaz naturels, M Duda a précisé qu’un gazoduc reliant la Pologne à la Lituanie avait été inauguré début mai. Et au président de la Lettonie, Egils Levits de souligner qu’il fallait se concentrer à l’avenir sur les projets nationaux d’infrastructure. (Tad. Alex Diaconescu)