Vaccination et antiviraux
En Roumanie, le nombre des personnes dépistées positives au SARS-CoV-2 augmente de manière inquiétante d’un jour à l’autre. Un nouveau record a été enregistré mercredi, avec plus de 34 000 nouvelles infections. La capitale Bucarest en a rapporté près de 5 000, le bilan journalier le plus élevé depuis le début de la pandémie, mais d’autres départements du pays ont eux-aussi battu leurs propres records. Le ministre de la santé, Alexandru Rafila, a expliqué qu’il fallait s’y attendre et qu’il n’y avait pas de raison de s’affoler. Car, dit-il, c’est la première fois que l’on a effectué un nombre important de tests de dépistage en 24 heures.
Mihai Pelin, 27.01.2022, 14:11
En Roumanie, le nombre des personnes dépistées positives au SARS-CoV-2 augmente de manière inquiétante d’un jour à l’autre. Un nouveau record a été enregistré mercredi, avec plus de 34 000 nouvelles infections. La capitale Bucarest en a rapporté près de 5 000, le bilan journalier le plus élevé depuis le début de la pandémie, mais d’autres départements du pays ont eux-aussi battu leurs propres records. Le ministre de la santé, Alexandru Rafila, a expliqué qu’il fallait s’y attendre et qu’il n’y avait pas de raison de s’affoler. Car, dit-il, c’est la première fois que l’on a effectué un nombre important de tests de dépistage en 24 heures.
« L’on a effectué près de 110 000 tests de dépistage. Nous avons estimé une telle évolution liée au variant Omicron, qui a une contagiosité bien plus grande que les variants précédents. Il y a encore des cas graves d’infection au variant Delta, qui n’a pas été entièrement éliminé en Roumanie; il est encore à l’origine de 20% à 25% des cas, ce qui est visible parmi les malades hospitalisés en soins intensifs-réanimation. » a précisé le ministre de la santé Alexandru Rafila.
Mercredi également, la Roumanie a lancé la vaccination des enfants âgés de 5 à 11 ans. Le coordinateur de la campagne nationale de vaccination anti-COVID-19, le médecin militaire Valeriu Gheorghiţă, a fait savoir que les vaccins autorisés en étaient sûrs et efficaces, affichant une efficacité de plus de 90% dans la prévention de l’infection. Au niveau national, l’on a ouvert quelque 230 cabinets d’immunisation des enfants avec le vaccin produit par la compagnie pharmaceutique Pfizer/BioNTech, déjà autorisé pour la population âgée de plus de 12 ans. Les spécialistes soulignent le fait que le consentement informé des parents ou du représentant légal du mineur et le triage médical sur la base d’un questionnaire spécial enfant sont obligatoires. Valeriu Gheorghiţă a ajouté que, sur les plus de 7 000 personnes hospitalisées actuellement en Roumanie, près de 10 % sont des enfants et des mineurs de moins de 18 ans et que le vaccin permet d’éviter les formes graves de la maladie et le décès. À l’heure où l’on parle, l’intérêt de se faire vacciner est plutôt réduit chez les autres tranches d’âge. Un peu plus de 8 millions de personnes ont reçu la première dose de vaccin, quelque 7,9 millions ont été complètement vaccinées et plus de 2,3 millions ont reçu la dose « booster ». Les autorités roumaines insistent sur le fait que la vaccination est le meilleur moyen d’endiguer la pandémie de COVID-19.
Par ailleurs, le ministre de la santé, Alexandru Rafila, a aussi annoncé l’arrivée en Roumanie, probablement en fin de semaine, des premières quantités de Molnupiravir, un médicament administré dans les centres d’évaluation ou dans les hôpitaux aux personnes infectées par le nouveau coronavirus et qui présentent « un risque accru ». De l’avis du ministre, cela aura un effet favorable, de baisse de la pression sur les services de soins intensifs et du nombre de décès.
(Trad. Ileana Ţăroi)