Plan national de lutte contre le cancer
La pandémie de coronavirus a fait des victimes collatérales en Roumanie aussi parmi les patients atteints de cancers, car de nombreux malades de COVID ont mis une pression trop grande sur le système de santé. La pandémie a retardé l’accès des patients atteints de cancer au diagnostic, au traitement, au suivi ou a mené à la perturbation du traitement de routine, réduisant ainsi les chances de guérison ou de survie. La Fédération des associations des patients atteints de cancer et la Coalition des organisations roumaines de patients atteints de maladies chroniques ont mis en garde contre ce danger et ont demandé que les patients souffrant de maladies chroniques et de maladies oncologiques aient accès au diagnostic, au suivi médical et au traitement. Les données officielles indiquent qu’en 2020, 88 % des patients atteints de cancer sont décédés et 25 % des patients atteints de maladies cardiovasculaires n’ont pas consulté de médecin du tout. Le président de la Fédération des associations de patients atteints de cancers, Cezar Irimia, a clairement indiqué que 2020 avait démontré que l’accès au diagnostic avait chuté de plus de 40 %.
Leyla Cheamil, 20.01.2022, 11:54
La pandémie de coronavirus a fait des victimes collatérales en Roumanie aussi parmi les patients atteints de cancers, car de nombreux malades de COVID ont mis une pression trop grande sur le système de santé. La pandémie a retardé l’accès des patients atteints de cancer au diagnostic, au traitement, au suivi ou a mené à la perturbation du traitement de routine, réduisant ainsi les chances de guérison ou de survie. La Fédération des associations des patients atteints de cancer et la Coalition des organisations roumaines de patients atteints de maladies chroniques ont mis en garde contre ce danger et ont demandé que les patients souffrant de maladies chroniques et de maladies oncologiques aient accès au diagnostic, au suivi médical et au traitement. Les données officielles indiquent qu’en 2020, 88 % des patients atteints de cancer sont décédés et 25 % des patients atteints de maladies cardiovasculaires n’ont pas consulté de médecin du tout. Le président de la Fédération des associations de patients atteints de cancers, Cezar Irimia, a clairement indiqué que 2020 avait démontré que l’accès au diagnostic avait chuté de plus de 40 %.
C’est pourquoi un Plan national de lutte contre le cancer était nécessaire ; il a été lancé mercredi à Bucarest en présence du président Klaus Iohannis. Il a déclaré que le plan fixe des « objectifs réalistes et mesurables », définit un trajet type pour le patient et met l’accent sur l’encouragement et le financement complémentaire des investigations médicales. « À partir du début de l’année prochaine, les programmes nationaux de dépistage de certains cancers devraient devenir pleinement opérationnels. La finalisation des critères censés permettre le remboursement des tests génétiques est également prévue en 2023 ; ils permettent de prescrire des traitements beaucoup mieux ciblés et avec des chances majeures de guérison », a ajouté le chef de l’Etat. Il a également annoncé qu’un fonds d’innovation en matière de santé devrait être réalisé entre 2023 et 2026, censé fournir aux patients roumains un accès rapide aux toutes dernières thérapies. Klaus Iohannis a souligné que le plan prévoit, pour la période 2023-2024, l’identification de solutions pour financer aussi les soins palliatifs, un moyen d’améliorer la qualité de vie tant du patient atteint de maladies oncologiques que de sa famille et de ses proches.
Pour sa part, le ministre de la Santé Alexandru Rafila a déclaré que dans son mandat, il accorderait la priorité à la question du cancer, parce qu’il s’agit d’un problème de santé publique, qui touche 100 000 personnes par an dans ce pays, a-t-il dit. La Roumanie dispose actuellement d’un programme national de lutte contre le cancer financé par la Caisse nationale d’assurance maladie, par lequel certains traitements et analyses ainsi que plusieurs programmes de prévention sont remboursés. Un groupe de travail sur la lutte contre le cancer a également été créé au Parlement, visant la transposition en droit roumain du Plan européen lancé en février dernier et qui alloue 4 milliards d’euros pour financer des programmes de prévention, de recherche et de traitement au niveau de l’UE.
(Trad. : Ligia)