8 millions de personnes vaccinées en Roumanie contre le virus SARS-COV 2
Eugen Coroianu, 12.01.2022, 11:53
Ces derniers
jours, la Roumanie a atteint la barre de 8 millions de personnes vaccinées contre
le coronavirus, ayant reçu au moins une dose de vaccin. Un chiffre qui la situe
en avant-dernière position parmi les autres pays européens, juste avant la
Bulgarie. En fait, les Roumains restent réticents quant à l’immunisation
anti-covid. Même si les stocks de vaccin sont suffisants, le nombre des ceux
qui en profitent reste très faible dans cette période de l’année.
Du coup, le
pays détient un surplus de doses de vaccin anti-COVID qu’il a essayé de vendre
ou de donner pour éviter que les doses ne périment. Voilà comment s’explique
que l’Allemagne a achetés à la Roumanie 5 millions de doses supplémentaires du
vaccin contre le Covid-19, Pfizer/BioNTech, pour accélérer son programme de
rappel de vaccination. Les vaccins, qui seront disponibles la semaine du 24
janvier, ont été achetés à notre pays qui les avait reçus via le système
d’acquisition européen et qui n’allaient pas être utilisés. D’ailleurs, la
Roumanie a déjà vendu ou fait don de ses vaccins au Danemark, à la République
de Moldova, à la Corée du Sud, à l’Egypte ou au Pakistan.
Entre temps, la
propagation du variant Omicron se fait de manière communautaire, précise
l’Institut national pour la Santé publique, selon qui presque la moitié des cas
diagnostiqués dernièrement n’ont pas été cas contact. La Roumanie a rapporté
cette dernière semaine 203 cas de contamination à Omicron. A l’heure où l’on
parle, le pays se confronte à une recrudescence record des cas de contamination
au coronavirus dont moins de 4% nécessitent des soins hospitaliers, a rassuré
le ministre de la Santé, Alexandru Rafila. Et lui de préciser que la Roumanie
s’apprête à mettre en place un nouveau système de prise en charge des personnes
accusant des symptômes de Covid. Ainsi, après un premier test de dépistage auprès
du médecin traitant, la personne positive accusant de symptômes moyens pourra
se présenter dans un des 230 centres ambulatoires mis en place par les
autorités pour faire des analyses sanguines, une radiographie pulmonaires ou
une tomographies et se voir administrer le traitement antiviral. Si la
situation l’impose, la personne malade sera envoyée à l’hôpital pour une prise
en charge adéquate.
Face à la vitesse de propagation de la nouvelle souche,
Omicron, le directeur de l’Hôpital de Maladies infectieuses et tropicales
« Victor Babes » de Bucarest, Simin Florescu, a affirmé que les
personnes non vaccinées sont en danger. Et lui d’ajouter que l’hôpital qu’il
dirige est presque complet et que le nombre de personnes hospitalisées est
actuellement deux fois plus grand que quelques jours auparavant.