Débats sur la politique énergétique roumaine
Le gouvernement de Bucarest a examiné lundi, lors d’une réunion informelle, les opportunités de financement supérieures à 16 milliards d’euros dont la Roumanie pourrait bénéficier d’ici 2030, afin de développer son secteur de l’énergie dans la transition vers une économie respectueuse de l’environnement et de lutte contre les effets du changement climatique. Prévus dans le cadre du Plan national de relance et de résilience, convenus en 2021 avec Bruxelles, et du Fonds de modernisation, les investissements – dans des domaines tels que les énergies renouvelables, la substitution du charbon, l’énergie nucléaire, la cogénération ou le biocarburant – pourraient transformer l’infrastructure énergétique de la Roumanie de manière radicale. Par conséquent, le premier ministre Nicolae Ciucă a demandé que la priorité soit accordée aux capacités roumaines de production des composants nécessaires aux projets de production d’énergie à partir de sources renouvelables. Une approche qui générerait des avantages économiques ainsi que la création de nouveaux emplois dans les domaines technologiques d’avenir.
Roxana Vasile, 11.01.2022, 12:01
Le gouvernement de Bucarest a examiné lundi, lors d’une réunion informelle, les opportunités de financement supérieures à 16 milliards d’euros dont la Roumanie pourrait bénéficier d’ici 2030, afin de développer son secteur de l’énergie dans la transition vers une économie respectueuse de l’environnement et de lutte contre les effets du changement climatique. Prévus dans le cadre du Plan national de relance et de résilience, convenus en 2021 avec Bruxelles, et du Fonds de modernisation, les investissements – dans des domaines tels que les énergies renouvelables, la substitution du charbon, l’énergie nucléaire, la cogénération ou le biocarburant – pourraient transformer l’infrastructure énergétique de la Roumanie de manière radicale. Par conséquent, le premier ministre Nicolae Ciucă a demandé que la priorité soit accordée aux capacités roumaines de production des composants nécessaires aux projets de production d’énergie à partir de sources renouvelables. Une approche qui générerait des avantages économiques ainsi que la création de nouveaux emplois dans les domaines technologiques d’avenir.
D’ici 2030, le gouvernement roumain veut garantir l’accès à l’électricité et à la chaleur pour tous les consommateurs, protéger le consommateur vulnérable et réduire la pauvreté énergétique, produire de l’énergie propre ou moderniser la capacité institutionnelle de régulation. Il est également important, dans la vision de Bucarest, d’améliorer la qualité de l’enseignement en matière d’énergie et la formation continue des ressources humaines qualifiées. Enfin, la Roumanie souhaite accroître son apport énergétique sur les marchés régionaux et européens et devenir un fournisseur régional de sécurité énergétique. Les mesures concrètes envisagées comprennent l’augmentation de la capacité installée de centrales éoliennes et photovoltaïques ainsi que le nombre de prosommateurs. Il vise également à développer un programme à moyen et à long terme ainsi qu’à moderniser les entreprises énergétiques Oltenia et Hunedoara, investissements des compagnies nationales Hidroelectrica et Romgaz. Ce sont l’efficience énergétique, la réduction des émissions de gaz à effet de serre ou encore la recherche et l’innovation qui sont visées.
Côté chiffres, la Roumanie s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de près de 44 % d’ici 2030 par rapport à 2005 et à accroître de plus de 30 % la part globale des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie. Ces engagements constituent ses efforts pour aider à atteindre les objectifs climatiques fixés au niveau de l’Union européenne : réduire d’au moins 55 % les émissions de gaz à effet de serre et une part d’énergies renouvelables accrue de 32 %.
(Trad. : Ligia)