Pression continue sur les hôpitaux
La pandémie de SARS-CoV-2 a mis une pression énorme sur les hôpitaux roumains ; par conséquent, les professionnels de la santé sont souvent submergés par le grand nombre de patients dont ils doivent s’occuper. La situation la plus grave est à retrouver dans les unités de soins intensifs, où les malades atteints de formes graves sont entre la vie et la mort. Certains d’entre eux ont été contraints d’attendre la libération d’une place, car il y avait des jours où aucun lit n’était disponible pour les patients atteints de COVID-19. Cet automne, la quatrième vague de la pandémie a frappé la Roumanie, où il y a eu le plus grand nombre d’infections et de décès associés au nouveau coronavirus dEurope. Les salles d’urgence étaient pleines de malades qui attendaient dans les couloirs pour se voir attribuer une place dans une salon.
Leyla Cheamil, 16.11.2021, 10:59
La pandémie de SARS-CoV-2 a mis une pression énorme sur les hôpitaux roumains ; par conséquent, les professionnels de la santé sont souvent submergés par le grand nombre de patients dont ils doivent s’occuper. La situation la plus grave est à retrouver dans les unités de soins intensifs, où les malades atteints de formes graves sont entre la vie et la mort. Certains d’entre eux ont été contraints d’attendre la libération d’une place, car il y avait des jours où aucun lit n’était disponible pour les patients atteints de COVID-19. Cet automne, la quatrième vague de la pandémie a frappé la Roumanie, où il y a eu le plus grand nombre d’infections et de décès associés au nouveau coronavirus dEurope. Les salles d’urgence étaient pleines de malades qui attendaient dans les couloirs pour se voir attribuer une place dans une salon.
Les mesures restrictives prises par les autorités commencent à porter leurs fruits, ce qui fait que l’épidémie de coronavirus poursuit sa tendance à la baisse. Toutefois, bien que le nombre de nouvelles infections soit deux fois moins élevé qu’il y a une semaine, les hôpitaux regorgent de patients infectés au COVID. Beatrice Mahler, directrice de l’Institut Marius Nasta de Bucarest, a attiré l’attention sur les conséquences à long terme de la maladie.
« Malheureusement, il y a beaucoup de patients qui ont besoin d’aide après s’être rétablis du COVID et ici nous avons deux catégories de patients : certains d’entre eux qui ont été hospitalisés et qui restent avec des séquelles et ont, en raison de leur affectation pulmonaire, un besoin important de récupération respiratoire, de traitement post-COVID, d’oxygène supplémentaire. Et une autre catégorie de patients, et, malheureusement, ils sont assez nombreux, qui sont restés à la maison pendant les 14 jours et, parce que leur évolution n’est pas favorable, viennent à l’hôpital avec d’importantes lésions pulmonaires. »
Béatrice Mahler considère qu’« une population informée est une population responsable qui a besoin de centres de test gratuits — diagnostic, vaccination et information ». Les médecins soulignent que la vaccination doit rester la méthode la plus importante pour prévenir la contamination. Les données du Comité national de coordination de la vaccination indiquent que seulement 23 % de ceux qui habitent en milieu rural ont reçu le vaccin anti-COVID, en milieu urbain – 38 % et dans les grandes villes – plus de 40 %.
Par ailleurs, l’Union européenne reconnaît depuis mardi les certificats de vaccination anti-COVID-19 délivrés par les autorités moldaves, serbes, géorgiennes et néo-zélandaises. Pour leur part, les quatre pays accepteront le pass sanitaire européen pour les voyages en provenance de l’espace communautaire. Le commissaire européen à l’Elargissement, Olivér Várhelyi, a précisé qu’à l’heure actuelle, 49 pays et territoires des cinq continents sont connectés au système de certificat numérique COVID de l’Union européenne. « Tout comme nous avons été aux côtés de nos partenaires dans la lutte contre la pandémie, nous continuons à travailler ensemble pour nous ouvrir en toute sécurité », a déclaré Olivér Várhelyi.
(Trad. : Ligia)