Dernier feu vert pour le Plan national de relance et de résilience
C’est la dernière ligne droite pour le Plan national de relance et de résilience de la Roumanie après le feu vert que celui-ci a reçu de la part du Conseil des ministres européens des finances. Désormais, il peut être mis en application et durant les six prochaines années, la Roumanie pourrait bénéficier de 19,2 milliards d’euros de fonds destinés à la transition verte et numérique et à la construction d’une économie plus résiliente.
Corina Cristea, 29.10.2021, 12:57
Les financements pourront être utilisés dès ce décembre et les premiers versements d’argent auront lieu prochainement sous la forme d’un préfinancement accordé par la Commission européenne, n’importe les évolutions politiques à Bucarest. Le vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis : « L’approbation formelle, par procédure écrite devrait suivre en quelque jours. Elle permettra à la Roumanie de demander un préfinancement de 13%. A l’heure actuelle, je ne peux pas évaluer le statut du gouvernement par intérim, mais du point de vue de la Commission Européenne, si la demande de préfinancement vient depuis la Roumanie, normalement la Commission peut lui répondre, parce que la principale condition pour accorder le préfinancement est l’approbation du plan de redressement et cette condition a déjà été réalisée. Ce qui est clair, c’est que les plans de redressements devraient coexister avec différentes évolutions politiques dans les Etats membres. C’est une partie de la réalité d’une Union de 27 démocraties. » a déclaré Valdis Dombrovskis.
L’argent sera accordé en versements en fonction de certains objectifs qui permettrait la modernisation par des réformes et des investissements essentiels. L’élimination progressive de la production d’électricité à base de charbon et l’utilisation des sources renouvelables d’énergie, ainsi que les investissements et les réformes dans le domaine de la rénovation des immeubles, de la modernisation des chemins de fer, de la gestion de l’eau et des déchets ainsi que du boisement et du reboisement sont autant de mesures que la Roumanie s’est engagée à mettre en œuvre pour atteindre ses objectifs climatiques. Les montants dont elle dispose seront également utilisés pour la numérisation des services publics, mais aussi pour consolider la résilience de son système sanitaire. Le plan de la Roumanie inclut une centaine d’investissements et une quinzaine de politiques publiques.
L’allocation la plus importante, de plus de 7 milliards et demi d’euros est destinée aux transports. Le premier ministre par intérim, Florin Cîtu a précisé que par le biais de ce plan national, la Roumanie bénéficierait d’une infusion de fonds européens qui lui donnerait la chance de se développer dans les années à venir. Ce qui plus est, affirme Florin Cîtu, l’implémentation du Plan national de redressement et de résilience inclura 64 réformes et une centaine d’investissements dans tous les secteurs, avec des financements massifs dans les transports, la santé et l’éducation.