Aucun relâchement n’est envisagé en Roumanie
Les autorités
roumaines n’envisagent aucun relâchement des restrictions actuelles imposées à
cause de la pandémie de coronavirus. A l’issue de la réunion gouvernementale de
mercredi, le premier ministre Florin Cîtu a expliqué que les nouvelles mesures
avaient été adoptées à cause de la flambée du nombre de nouveaux cas d’infection
au coronavirus dépistées et du nombre de malades en réanimation. Et pourtant,
les mesures appliquées en Roumanie sont les moins restrictives de toute l’Union
européenne, affirme le premier ministre roumain. Les nouvelles mesures ont
comme objectif de nous aider à dépasser cette période difficile et de réduire
la propagation du coronavirus, a déclaré Florin Cîtu.
România Internațional, 01.04.2021, 14:15
Les autorités
roumaines n’envisagent aucun relâchement des restrictions actuelles imposées à
cause de la pandémie de coronavirus. A l’issue de la réunion gouvernementale de
mercredi, le premier ministre Florin Cîtu a expliqué que les nouvelles mesures
avaient été adoptées à cause de la flambée du nombre de nouveaux cas d’infection
au coronavirus dépistées et du nombre de malades en réanimation. Et pourtant,
les mesures appliquées en Roumanie sont les moins restrictives de toute l’Union
européenne, affirme le premier ministre roumain. Les nouvelles mesures ont
comme objectif de nous aider à dépasser cette période difficile et de réduire
la propagation du coronavirus, a déclaré Florin Cîtu.
Selon lui, la prise de décision
n’a pas été facile, mais elle a été faite à l’issue de plusieurs consultations
avec des spécialistes en santé publique, avec les autorités locales et les
représentants du clergé, vu que les fêtes pascales approchent. Florin Cîtu : « Nous avons demandé
des solutions aux spécialistes, nous avons demandé quelles étaient les mesures
à adopter afin de ralentir la propagation du virus pendant une certaine période
censée nous permettre à accélérer la campagne de vaccination parce que nous
devons savoir tous que l’unique solution pour sortir de la pandémie est la vaccination.
Il existe des mesures censées nous aider à court terme, maintenant, durant ce
mois et le mois prochain, à accélérer la campagne de vaccination. Après quoi,
vous verrez, les choses changeront. » a déclaré le chef de l’exécutif
roumain.
La Roumanie recevra en ce mois d’avril plus de 3,3 millions de doses
de vaccin, dont un nouveau type produit par la compagnie américaine Johnson & Johnson, en dose unique, donc sans rappel. Lundi, une
nouvelle tranche de vaccin Pfizer/BioNTech est arrivé en Roumanie, où la
campagne nationale de vaccination se poursuit. Plus de 2 millions de personnes
ont été vaccinées jusqu’ici, dont la moitié avec les deux doses. Aux dires du coordonnateur
de la campagne d’immunisation, le médecin Valeriu Gheorghita, à partir du mois
d’avril, la campagne de vaccination impliquera également les médecins de
famille, le nombre des centres de vaccination augmentera, et à partir du 6
avril 12 nouveaux cabinets seront ouverts pour administrer des vaccins produits
par Moderna.
Malgré une recrudescence de la pandémie et sur la toile de fond d’une
surcharge du système sanitaire roumain et notamment des sections de soins
intensifs, depuis plusieurs jours à Bucarest et dans plusieurs villes de
Roumanie, des milliers de personnes ont protesté contre les mesures de lutte
contre la pandémie, adoptées par les autorités, et dans certaines localités des
violences ont été enregistrées. Les slogans anti-gouvernementaux ont été comme toujours
au rendez-vous. Les protestataires dénoncent les mesures telles, le port des
masques dans tous les espaces publics, même en plein air. Ils demandent l’ouverture
des écoles, des restaurants et des salles de sport.
Les autorités déclarent qu’elles
comprenaient les Roumains mécontents après une année de restrictions plus ou
moins sévères, mais soulignent qu’elles sont les seules censées réduire la
propagation du coronavirus. Le gouvernement a décidé de réduire les horaires
durant lesquels la population peut circuler et les magasins peuvent rester
ouverts en fonction du taux d’infection enregistrée par mille habitants.