La campagne de vaccination change de priorités
Le
gouvernement de Bucarest vient de modifier sa stratégie de vaccination
anti-Covid-19. Dorénavant, dans cette deuxième étape de la campagne nationale,
les seniors et les malades chroniques ont la priorité. Chaque jour, trois
quarts des rendez-vous disponibles sur la plateforme de programmation en ligne seront alloués aux deux groupes de population mentionnés et seulement un quart
sera attribué aux personnels des secteurs d’activité essentiels. Cette dernière
catégorie est élargie au personnel navigant, maritime et fluvial, aux membres
des missions diplomatiques, aux sportifs inscrits dans des compétitions
internationales, aux personnels des magasins de produits alimentaires, aux
agriculteurs et aux fonctionnaires de l’administration locale. Enfin, mais pas
en dernier lieu, la deuxième phase de la campagne de vaccination concerne aussi
les personnes handicapées, celles immunodéprimées et les sans-abri.
Daniela Budu, 22.01.2021, 13:23
Le
gouvernement de Bucarest vient de modifier sa stratégie de vaccination
anti-Covid-19. Dorénavant, dans cette deuxième étape de la campagne nationale,
les seniors et les malades chroniques ont la priorité. Chaque jour, trois
quarts des rendez-vous disponibles sur la plateforme de programmation en ligne seront alloués aux deux groupes de population mentionnés et seulement un quart
sera attribué aux personnels des secteurs d’activité essentiels. Cette dernière
catégorie est élargie au personnel navigant, maritime et fluvial, aux membres
des missions diplomatiques, aux sportifs inscrits dans des compétitions
internationales, aux personnels des magasins de produits alimentaires, aux
agriculteurs et aux fonctionnaires de l’administration locale. Enfin, mais pas
en dernier lieu, la deuxième phase de la campagne de vaccination concerne aussi
les personnes handicapées, celles immunodéprimées et les sans-abri.
Dans les
ministères, agences et autres compagnies d’Etat, à la Banque nationale, à l’institution
de l’Avocat du peuple (Défenseur des droits) et à la Cour constitutionnelle, les
chefs des compartiments sont chargés de dresser les listes des salariés-clé,
les seuls à avoir le droit de se faire immuniser au cours de cette étape de la
campagne nationale. Pour ce qui est de l’éducation nationale, le ministre de tutelle,
Sorin Cîmpeanu, a déclaré que 126.000 salariés du système qui travaillent
directement avec les élèves et les étudiants pourraient se faire vacciner en
priorité jusqu’au 8 février, date de début du second semestre de l’année
scolaire. Le ministre a précisé que le nombre des enseignants souhaitant se
faire immuniser avait augmenté.
Par ailleurs, un récent sondage d’opinion
réalisé par l’IRES montre que les Roumains ont une perception améliorée de la
vaccination et du vaccin contre la COVID-19. Ainsi, 4 Roumains sur 10 déclarent
vouloir se faire immuniser, mais 1 sur 5 a décidé de ne pas le faire. Selon les
autorités, le nombre des demandes de programmation dépasse celui des doses de
vaccins disponibles, mais de nouveaux lots de doses arriveront bientôt en
Roumanie et tous ceux qui souhaitent se faire vacciner pourront le faire. Le
médecin colonel Valeriu Gheorghiță, coordonnateur de la campagne nationale de
vaccination anti-COVID-19, a déclaré, sur une chaîne de télévision, que la
première moitié du mois prochain allait être compliquée. Environ 500.000
personnes ont pris rendez-vous pour recevoir le vaccin jusqu’au 8 février et il
y aussi celles qui devraient recevoir le rappel. Valeriu Gheorghiță a assuré qu’à
partir d’avril, le nombre de doses de vaccin livrées à la Roumanie augmenterait
sensiblement.
En attendant, le groupe pharmaceutique américain Pfizer a réduit
de moitié les livraisons de son vaccin anti – COVID dans plusieurs Etats membres
de l’Union européenne. La Roumanie recevra elle aussi seulement 50% de sa
commande pour la semaine, mais les livraisons vont s’améliorer graduellement
pour atteindre le volume normal vers la fin mars, ont également informé les
autorités roumaines. (Trad. :
Ileana Ţăroi)