Mesures sociales par temps de pandémie
Jeudi, le jour même où la Roumanie a franchi le seuil des
3000 infections rapportées en 24 heures, le gouvernement de Bucarest a prolongé
de 6 mois les 2000 postes qui complètent le personnel nécessaire pour les Directions
de santé publique et pour les services d’ambulance sur l’ensemble du pays. S’y
ajoute un mémorandum relatif à un emprunt de 250 millions d’euros à la Banque
européenne d’investissements pour l’Hôpital régional des urgences de Iasi
(est), a fait savoir le ministre des Finances Florin Cîţu, à l’issue de la réunion
gouvernementale. La valeur totale de l’investissement est de 500 millions
d’euros, la moitié du projet étant financée de fonds européens et l’autre
moitié – du budget de l’Etat. « Ce crédit est censé soutenir les
investissements à faire avant l’arrivée des fonds européens, pour ne pas
attarder la construction de cet objectif », a expliqué le ministre.
Corina Cristea, 09.10.2020, 12:57
Jeudi, le jour même où la Roumanie a franchi le seuil des
3000 infections rapportées en 24 heures, le gouvernement de Bucarest a prolongé
de 6 mois les 2000 postes qui complètent le personnel nécessaire pour les Directions
de santé publique et pour les services d’ambulance sur l’ensemble du pays. S’y
ajoute un mémorandum relatif à un emprunt de 250 millions d’euros à la Banque
européenne d’investissements pour l’Hôpital régional des urgences de Iasi
(est), a fait savoir le ministre des Finances Florin Cîţu, à l’issue de la réunion
gouvernementale. La valeur totale de l’investissement est de 500 millions
d’euros, la moitié du projet étant financée de fonds européens et l’autre
moitié – du budget de l’Etat. « Ce crédit est censé soutenir les
investissements à faire avant l’arrivée des fonds européens, pour ne pas
attarder la construction de cet objectif », a expliqué le ministre.
Toujours dans la réunion gouvernementale de jeudi, un décret
d’urgence a été présenté, portant sur plusieurs mesures fiscales et budgétaires.
Parmi elles : des facilités de paiement pour les dettes au budget de
l’Etat accumulées depuis la déclaration de l’état d’urgence, le 16 mars
dernier, jusqu’au 25 octobre par les compagnies touchées par les restrictions
imposées afin de limiter la propagation de l’épidémie. En fait, il s’agit de
simplifier les procédures qui permettent de payer ces dettes par tranches
étalées sur 12 mois, a précisé le ministre des Finances, qui a aussi énuméré
les conditions à remplir pour en bénéficier :
Florin Cîţu : « Ne pas avoir d’obligations budgétaires
avant la date où l’état d’urgence a été mis en place. Ne pas se trouver en
procédure de faillite. Il y aura des normes spécifiques pour les compagnies qui
sont en procédure de faillite, mais qui ont payé leurs mensualités et n’ont pas
enregistré de retards. Puis, ne pas être en procédure de dissolution
conformément aux normes en vigueur et aussi avoir déposé toutes les
déclarations fiscales requises ».
Selon les autorités de Bucarest, cette initiative est
censée d’une part aider les contribuables se trouvant en difficulté en raison
de l’absence de liquidités financières. D’autre part, il s’agit d’assurer des
recettes sûres et périodiques au budget général consolidé.
Le débat public est lancé pour une autre initiative législative jusqu’à la
prochaine réunion gouvernementale. Elle vise à prolonger jusqu’au 2 décembre le
délai pour les autorités de fixer la réduction jusqu’à 50% de la taxe foncière
sur le bâti. Les propriétaires peuvent déposer d’ici le 21 décembre leurs
demandes pour la réduction de cet impôt. (Trad. Valentina
Beleavski)