La nouvelle année scolaire en pleine pandémie
A moins de deux mois de la rentrée, la Roumanie ne sait pas encore comment la nouvelle année scolaire va se dérouler. Compte tenu de l’actuelle recrudescence des cas de Covid-19, la variante des cours à distance devient de plus en plus plausible. Le Ministère de l’Education nationale prend en considération plusieurs scénarios dont un portant sur un système alternant cours en classe et cours en ligne. Aux du ministre de tutelle, Mme Monica Anisie, le mieux serait que le Ministère de la Santé recommande que les élèves se rendent à l’école par petits groupes, à tour de rôle, de sorte que pendant qu’une partie des élèves soit en classe, l’autre suit les cours en ligne.Quoi qu’il en soit, la décision finale appartiendra à un groupe interministériel, constitué au niveau gouvernemental. La Roumanie a mis en place l’école à distance au moment où le gouvernement a décrété l’état d’urgence afin de limiter la propagation du coronavirus. Du coup, enseignants et élèves se sont vu obliger de s’adapter rapidement à cette nouvelle formule d’enseignement censée assurer la continuation du processus éducationnel.
Eugen Coroianu, 14.07.2020, 11:59
A moins de deux mois de la rentrée, la Roumanie ne sait pas encore comment la nouvelle année scolaire va se dérouler. Compte tenu de l’actuelle recrudescence des cas de Covid-19, la variante des cours à distance devient de plus en plus plausible. Le Ministère de l’Education nationale prend en considération plusieurs scénarios dont un portant sur un système alternant cours en classe et cours en ligne. Aux du ministre de tutelle, Mme Monica Anisie, le mieux serait que le Ministère de la Santé recommande que les élèves se rendent à l’école par petits groupes, à tour de rôle, de sorte que pendant qu’une partie des élèves soit en classe, l’autre suit les cours en ligne.Quoi qu’il en soit, la décision finale appartiendra à un groupe interministériel, constitué au niveau gouvernemental. La Roumanie a mis en place l’école à distance au moment où le gouvernement a décrété l’état d’urgence afin de limiter la propagation du coronavirus. Du coup, enseignants et élèves se sont vu obliger de s’adapter rapidement à cette nouvelle formule d’enseignement censée assurer la continuation du processus éducationnel.
Pourtant, à en croire des responsables du Ministère de l’Education, la différence de moyens des familles roumaines a fait que l’école en ligne porte ses fruits notamment en milieu urbain, tandis que dans le rural, faire des cours à distance s’est avéré une mission presque impossible. N’oublions pas qu’on parle d’un pays où un pourcentage de la population ne bénéficie pas d’une connexion Internet, même si la vitesse de l’internet haut débit propulse la Roumanie vers le sommet du classement mondial.
Du coup, le Parlement roumain a adopté récemment une loi par laquelle le Ministère de l’Education s’engage à offrir aux élèves et aux professeurs des dispositifs électroniques et une connexion Internet afin de leur permettre l’accès à la Bibliothèque scolaire en ligne, à la Plate-forme e-learning et à d’autres plates-formes de formation à distance. A l’heure où l’on parle, le Ministère a déjà commencé à faire don des tablettes aux personnes dépourvues de moyens, en affirmant que d’ici la rentrée, toutes les communautés défavorisées se verront doter des moyens techniques censés permettre le bon déroulement des cours en ligne. Cette initiative a été rendue possible grâce à l’implication aussi bien de la société civile que de l’Eglise orthodoxe roumaine.
Dernièrement, les élèves roumains en année terminale ont été obligés de passer le Brevet et le Baccalauréat, les deux organisés dans le respect total des normes sanitaires. Tous les participants ont porté un masque et ont respecté les mesures de distanciation sociale. Un contrôle de température a été mis en place à l’entrée de chaque établissement scolaire et les élèves ayant de la fièvre ont été confinés et invités à passer leurs épreuves lors d’une session spéciale. Sur l’ensemble des matières à réviser, le Ministère a supprimé celle du second semestre pendant lequel les écoles ont fermé leurs portes.
Dans un message à l’adresse des facteurs impliqués, Mme la ministre de l’Education, Monica Anisie, a tenu à remercier les 76000 enseignants, professeurs, directeurs d’établissements scolaires et autorités locales pour la manière irréprochable dont on a su organiser les examens sans mettre en danger les participants. « Toutes mes félicitations aux élèves et à leurs parents pour la façon dont ils se sont adaptés au contexte actuel ! Ce fut un défi pour tout le monde, a conclu un responsable du Ministère de l’Education. »