Discussions sur le relâchement des restrictions
En Roumanie, la mi-mai est la date la plus optimiste pour amorcer un relâchement des restrictions mises en place sur fond de pandémie de coronavirus, selon les autorités de Bucarest. Cela fait cinq semaines que la circulation est sujette à restrictions ; les Roumains sont en confinement, et peuvent sortir uniquement pour des raisons justifiées — par exemple pour acheter à manger ou des médicaments. Ou encore pour aller au travail, dans le cas de ceux, pas très nombreux, qui assurent le fonctionnement de certains secteurs d’activité. Les écoles sont fermées depuis le 11 mars dernier, alors que l’activité des magasins est suspendue, à l’exception de ceux qui vendent des biens de première nécessité. Il en va de même pour les restaurants, les cafés et les entreprises, et les effets de toutes ces mesures, prises dans les conditions de l’état d’urgence mis en place en Roumanie, mettent leur empreinte sur l’économie. C’est pourquoi les bonnes nouvelles, quelles qu’elles soient, sont autant de bouffées d’oxygène pour tous.
Corina Cristea, 22.04.2020, 13:14
En Roumanie, la mi-mai est la date la plus optimiste pour amorcer un relâchement des restrictions mises en place sur fond de pandémie de coronavirus, selon les autorités de Bucarest. Cela fait cinq semaines que la circulation est sujette à restrictions ; les Roumains sont en confinement, et peuvent sortir uniquement pour des raisons justifiées — par exemple pour acheter à manger ou des médicaments. Ou encore pour aller au travail, dans le cas de ceux, pas très nombreux, qui assurent le fonctionnement de certains secteurs d’activité. Les écoles sont fermées depuis le 11 mars dernier, alors que l’activité des magasins est suspendue, à l’exception de ceux qui vendent des biens de première nécessité. Il en va de même pour les restaurants, les cafés et les entreprises, et les effets de toutes ces mesures, prises dans les conditions de l’état d’urgence mis en place en Roumanie, mettent leur empreinte sur l’économie. C’est pourquoi les bonnes nouvelles, quelles qu’elles soient, sont autant de bouffées d’oxygène pour tous.
Une bonne nouvelle est venue mardi du chef de l’Etat. A l’issue d’une réunion à laquelle ont participé le premier ministre, une partie des ministres et le chef du Département pour les situations d’urgence, le président Klaus Iohannis a annoncé qu’« il est temps de réfléchir à ce que l’on appelle un plan de relâchement des restrictions, lorsque les conditions seront remplies » :
« Un décret est en vigueur pour l’état d’urgence, qui s’achève le 15 mai. Donc après le 15 mai, si le nombre des personnes infectées baisse, si le nombre des décès des suites de la maladie baisse, si nous respectons, tous, les mesures imposées par les autorités et les choses s’améliorent, il est clair que nous pouvons entamer, à ce moment-là, une phase de relâchement. Je me dois de souligner d’emblée que cette levée des restrictions se fera en étapes, il n’y aura pas de relâchement d’un seul coup, parce que les spécialistes nous disent que le virus ne disparaîtra pas, il faudra vivre avec certaines restrictions. Ces aspects seront décidés, en fonction des preuves scientifiques et médicales, par les hommes politiques, par le gouvernement. »
Il s’agira donc d’un déconfinement progressif, pas avant le 15 mai, et seulement si les données médicales indiquent clairement que le cap le plus dur a été franchi, que l’évolution est positive et que les choses peuvent être gérées. Au début du relâchement des restrictions, la responsabilité de chacun se trouvera accrue, a mis en garde le président :
« Il est tout aussi important de comprendre maintenant, après avoir parcouru une étape importante de cette épidémie, que le relâchement voudra dire une implication moindre des autorités dans la vie de chacun, et la responsabilité incombera davantage à chacun d’entre vous, chers Roumains. »
La Roumanie est encore sur la pente ascendante de la courbe : le nombre de cas est à la hausse, et il en va de même pour les décès — a précisé, à son tour, réaliste et prudent, le ministre de la Santé, Nelu Tătaru. Et d’ajouter qu’un éventuel déconfinement pourrait être considéré après l’évaluation qui aura lieu le mois prochain.
(Trad. : Ligia)