Chiffres économiques positifs
Au premier trimestre de cette année, le PIB de la Roumanie a augmenté de 4,8% par rapport à la même période de l’année dernière, font savoir l’Institut national de la statistique et Eurostat.
Daniela Budu, 22.08.2019, 12:37
Au premier trimestre de cette année, le PIB de la Roumanie a augmenté de 4,8% par rapport à la même période de l’année dernière, font savoir l’Institut national de la statistique et Eurostat.
Ces chiffres ont été présentés mercredi par la cheffe du gouvernement, Viorica Dăncilă : « Le 2e trimestre de 2019 est le 5e trimestre de croissance économique progressive, de plus d’un point de pourcentage d’une période à l’autre. Au cours des 6 premiers mois de l’année, les investissements étrangers directs ont augmenté de 30% par rapport à la même période de l’année dernière.»
La Roumanie se classe ainsi 2e en UE pour ce qui est de la croissance économique au premier trimestre de 2019, a encore précisé la première ministre. De même, depuis le début de l’année plus de 53.000 emplois ont été créés.
Ces données sont confirmées par une étude de la compagnie GFK, selon laquelle, le revenu net par tête d’habitant a augmenté de 18% en 2018 pour atteindre les 5100 euros, soit un millier d’euros de plus par rapport à 2016.
Pour ce qui est du pouvoir d’achat des Roumains, soit le revenu net annuel après le paiement des taxes et des contributions sociales, 4 zones se distinguent comme étant les plus développées du pays : Bucarest, la capitale et les départements de Cluj (nord-ouest), Timis (ouest) et Ilfov (sud-est, près de la capitale). C’est à Bucarest que le pouvoir d’achat dépasse de 20% la moyenne nationale. Pourtant, la même étude estime que d’autres villes seront bientôt plus développées que la capitale, il s’agit notamment de Sibiu et Braşov (centre), Arad (ouest) Constanţa (sud-est) et Alba Iulia (centre). Et pour cause : elles ont une meilleure infrastructure routière et sont aussi des centres universitaires capables de former les futurs employés.
Et c’est toujours l’étude menée par la compagnie GFK, qui constate que la qualité de vie a augmenté dans 3 départements du centre du pays, où le pouvoir d’achat dépasse la moyenne nationale et où une nouvelle zone industrielle est en train de se créer, en attirant de nombreux investisseurs . Il s’agit de Cluj, Timişoara et Braşov qui se distinguent aussi par une très bonne absorption des fonds européens et par une infrastructure qui se développe. A son tour, la ville d’Arad, située à la frontière avec la Hongrie est très bien connectée au réseau routier européen, alors qu’Alba Iulia (centre) est leader national absolu en matière de villes intelligentes, avec le plus de projets du type smart city mis en place.
Au pôle opposé l’on retrouve les départements de Botosani (nord-est), Vaslui (est), Călăraşi (sud-est) et Giurgiu (sud), où le pouvoir d’achat de la population est bien en dessous de la moyenne nationale. (Trad. Valentina Beleavski)