Première session du nouveau Parlement européen
Les membres du Parlement européen ont élu Ursula von der Leyen, ancienne ministre allemande de la Défense, présidente de la Commission européenne. La représentante des conservateurs allemands devient ainsi la première femme qui dirigera l’exécutif communautaire. Elle exercera un mandat de cinq ans à partir du 1er novembre. Soutenue par les populaires européens, elle a également eu l’appui d’une partie des sociaux-démocrates et des libéraux. Ces derniers se sont d’abord assurés que Mme von der Leyen prend des engagements fermes quant à l’égalité de genre parmi les futurs commissaires, l’observation de l’équilibre géographique et politique dans leur désignation, un mécanisme sur l’Etat de droit, la migration et la lutte contre les changements climatiques. La nouvelle cheffe de la Commission européenne a promis des efforts pour renforcer la défense européenne, un salaire minimum européen, mais aussi des réformes telles que la création du droit d’initiative législative pour le PE ou l’adoption de listes transnationales pour les élections européennes. Le pas suivant, c’est la création de l’équipe. Chaque pays doit désigner un commissaire et négocier les futurs portefeuilles. Les personnes nominées seront auditionnées par les commissions de spécialité.
Mihai Pelin, 17.07.2019, 12:33
Les membres du Parlement européen ont élu Ursula von der Leyen, ancienne ministre allemande de la Défense, présidente de la Commission européenne. La représentante des conservateurs allemands devient ainsi la première femme qui dirigera l’exécutif communautaire. Elle exercera un mandat de cinq ans à partir du 1er novembre. Soutenue par les populaires européens, elle a également eu l’appui d’une partie des sociaux-démocrates et des libéraux. Ces derniers se sont d’abord assurés que Mme von der Leyen prend des engagements fermes quant à l’égalité de genre parmi les futurs commissaires, l’observation de l’équilibre géographique et politique dans leur désignation, un mécanisme sur l’Etat de droit, la migration et la lutte contre les changements climatiques. La nouvelle cheffe de la Commission européenne a promis des efforts pour renforcer la défense européenne, un salaire minimum européen, mais aussi des réformes telles que la création du droit d’initiative législative pour le PE ou l’adoption de listes transnationales pour les élections européennes. Le pas suivant, c’est la création de l’équipe. Chaque pays doit désigner un commissaire et négocier les futurs portefeuilles. Les personnes nominées seront auditionnées par les commissions de spécialité.
Et c’est toujours au Parlement européen que la première ministre Viorica Dăncilă a présenté le bilan de la présidence roumaine du Conseil de l’UE. Bucarest continuera de soutenir le projet européen et visera en même temps à finaliser son intégration, a dit Mme Dăncilă. Selon elle, l’Europe ne doit pas avoir plusieurs vitesses, vu que les progrès ne seront solides et n’apporteront de bénéfices concrets aux citoyens que lorsqu’ils seront réalisés ensemble. Viorica Dăncilă :
« Nous avons assumé le fait que nous agirions pour consolider le projet européen, et lors des six mois de notre mandat, nous avons démontré que le pro européanisme doit être alimenté par une action constante. Notre projet ne doit pas promouvoir une Europe à plusieurs vitesses, ni une Europe des cercles concentriques. La Roumanie continuera de soutenir l’objectif commun de consolider le projet européen et visera, en même temps, à finaliser son intégration. Je me réfère à la pleine intégration de notre pays à l’espace Schengen, où nous agissons déjà en tant que membre de facto. »
Les leaders des groupes politiques – populaires, socialistes, conservateurs, réformistes ou Verts européens -, ont félicité la présidence roumaine du Conseil de l’UE pour la manière dont elle a réussi, malgré tous les défis, à clôturer un nombre important de dossiers compliqués. Le représentant du groupe Renouveler l’Europe a eu une position différente ; il a soutenu que la présidence roumaine avait été une des contrastes.
(Trad. : Ligia)