Le président du Sénat de Bucarest définitivement acquitté des accusations de faux témoignage
Le dossier concerne plusieurs personnes ayant des liens avec les médias, le milieu des affaires et la politique. Une formation de jugement formée de 5 juges de l’instance suprême a rejeté l’appel formulé par la Direction nationale anticorruption (DNA). La décision a été prise à la majorité des voix, un seul vote contre ayant été exprimé.
România Internațional, 23.04.2019, 13:41
Le dossier concerne plusieurs personnes ayant des liens avec les médias, le milieu des affaires et la politique. Une formation de jugement formée de 5 juges de l’instance suprême a rejeté l’appel formulé par la Direction nationale anticorruption (DNA). La décision a été prise à la majorité des voix, un seul vote contre ayant été exprimé.
Le président du Sénat avait été acquitté, en première instance, en mai 2018. A cette époque-là, les juges ont changé de classification légale des faits, retenant le seul faux témoignage, infraction pour laquelle Călin Popescu Tăriceanu a été acquitté, alors que les procureurs anticorruption avaient sollicité une peine de 3 ans de prison ferme. La DNA en a fait appel en novembre 2018 et, depuis lors, le jugement a été reporté à plusieurs reprises.
Selon les procureurs anticorruption, dans l’enquête sur la rétrocession illégale d’une superficie de la forêt de Snagov et d’une ferme royale de Baneasa, près de Bucarest, Tariceanu aurait fait, sous serrement, des déclarations qui ne correspondaient pas avec la vérité concernant des aspects essentiels du dossier. Cette affaire concerne notamment le prince Paul de Roumanie, un héritier du roi Carol II et les investisseurs israéliens Tal Silberstein, Beny Steinmetz et Moshe Agavi. Tariceanu aurait soutenu n’avoir pas eu connaissance de la rétrocession en faveur du prince Paul de Roumanie ni de l’implication des citoyens israéliens et de certaines autres personnes dans les procédures de rétrocession.
En apprenant la nouvelle de son acquittement, Călin Popescu-Tăriceanu a déclaré que sa joie était ternie par le fait que beaucoup d’autres gens se trouvant dans la même situation que lui attendaient toujours une décision de justice. Dans un autre dossier, Călin Popescu-Tăriceanu est accusé d’avoir reçu des pots-de-vin d’un montant de 800.000 euros, mais le Sénat a maintes fois ajourné la levée de son immunité parlementaire.