Nouveaux foyers de peste porcine africaine
Le nombre de foyers de peste porcine africaine approche les 700 dans près de 150 localités du nord-ouest et du sud-est de la Roumanie notamment — selon les données les plus récentes de l’Autorité nationale sanitaire-vétérinaire et pour la sécurité des aliments (ANSVSA). C’est le département de Tulcea (sud-est) qui est le plus touché, avec des centaines de foyers actifs de peste porcine africaine dans les ménages et dans quelques fermes d’élevage de cochons ; des dizaines de milliers d’exemplaires ont été sacrifiés jusqu’à présent. Dans le département de Giurgiu (sud), les pouvoirs publics sont en alerte et font des efforts pour prévenir la dissémination du virus. Les contrôles du trafic ont été intensifiés pour dépister les transports illégaux d’animaux et de produits d’origine animale et il a été décidé de suspendre l’activité de tous les marchés du département. De nouveaux foyers de peste porcine ont été identifiés, récemment, aussi dans des localités du département de Constanţa (sud-est), où le Centre local de lutte contre les maladies a également décidé de sacrifier les animaux infestés. Le virus de la peste porcine africaine s’approche aussi de la capitale roumaine, étant confirmé chez les cochons d’un ménage dans le département d’Ilfov (sud). Les autorités sanitaires-vétérinaires ont assuré avoir pris des mesures pour isoler ce foyer. Entre temps, pour limiter la dissémination du virus de la peste porcine africaine, les pouvoirs publics permettront que les sangliers et les chacals du delta du Danube, porteurs du virus, soient chassés. Le gouverneur du delta du Danube, Mălin Muşetescu, est pourtant d’avis que tuer ces animaux ne constitue pas la solution au problème. Il a précisé pour Radio Roumanie que la mortalité avait baissé, mais que le virus peut demeurer actif même pendant quelques années.
Daniela Budu, 21.08.2018, 12:42
Le nombre de foyers de peste porcine africaine approche les 700 dans près de 150 localités du nord-ouest et du sud-est de la Roumanie notamment — selon les données les plus récentes de l’Autorité nationale sanitaire-vétérinaire et pour la sécurité des aliments (ANSVSA). C’est le département de Tulcea (sud-est) qui est le plus touché, avec des centaines de foyers actifs de peste porcine africaine dans les ménages et dans quelques fermes d’élevage de cochons ; des dizaines de milliers d’exemplaires ont été sacrifiés jusqu’à présent. Dans le département de Giurgiu (sud), les pouvoirs publics sont en alerte et font des efforts pour prévenir la dissémination du virus. Les contrôles du trafic ont été intensifiés pour dépister les transports illégaux d’animaux et de produits d’origine animale et il a été décidé de suspendre l’activité de tous les marchés du département. De nouveaux foyers de peste porcine ont été identifiés, récemment, aussi dans des localités du département de Constanţa (sud-est), où le Centre local de lutte contre les maladies a également décidé de sacrifier les animaux infestés. Le virus de la peste porcine africaine s’approche aussi de la capitale roumaine, étant confirmé chez les cochons d’un ménage dans le département d’Ilfov (sud). Les autorités sanitaires-vétérinaires ont assuré avoir pris des mesures pour isoler ce foyer. Entre temps, pour limiter la dissémination du virus de la peste porcine africaine, les pouvoirs publics permettront que les sangliers et les chacals du delta du Danube, porteurs du virus, soient chassés. Le gouverneur du delta du Danube, Mălin Muşetescu, est pourtant d’avis que tuer ces animaux ne constitue pas la solution au problème. Il a précisé pour Radio Roumanie que la mortalité avait baissé, mais que le virus peut demeurer actif même pendant quelques années.
Mălin Muşetescu:« Il s’agit d’un virus qui existe dans le sol, dans l’eau. C’est très difficile. Il peut disparaître en 5 ans ou en 25. Moi, j’espère que nous puissions maintenir la situation sous contrôle au delta. Une bonne chose, c’est que la mortalité a baissé chez les sangliers, par rapport à ce qu’elle était au début. »
L’apparition de nouveaux foyers est inquiétante surtout dans les fermes où des mesures de biosécurité ont déjà été prises, pense le secrétaire d’Etat au ministère de l’Agriculture Daniel Botănoiu :
« Ces foyers se font jour dans des fermes qui disposent de la biosécurité, et là, il faut trouver une formule et apprendre de ces expériences, pour que cela n’apparaisse plus dans d’autres exploitations. »
Le responsable a rappelé que pour éviter la dissémination du virus, la population ne doit plus transporter d’animaux ; pour ce qui est des cochons des ménages, ils doivent être abattus uniquement sur avis sanitaire-vétérinaire. A noter qu’en dépit de l’existence de la peste porcine africaine, la sûreté alimentaire de la population n’est pas mise en danger.