Le bilan des six mois de mandat du cabinet Dancilă
A Bucarest, le gouvernement formé par les représentants des sociaux-démocrates et de l’Alliance des démocrates et des libéraux, le troisième en près d’un an et demi, a dressé le bilan de ses six mois de mandat. Alors que les deux équipes antérieures, dirigées par Sorin Grindeanu et respectivement Mihai Tudose, débarquaient au bout de six mois de gouvernance, l’actuel cabinet, celui de Viorica Dăncilă, dénombre ses succès et va de l’avant. L’augmentation des rentrées fiscales et des investissements et une meilleure absorption des fonds européens ne sont que quelques-unes des réalisations de l’Exécutif en place, mises en exergue lors de la récente présentation de son bilan. La première ministre, Viorica Dăncilă, a également rappelé les mesures censées stimuler le marché de l’emploi et les programmes d’aide aux fermiers. Sur les six premiers mois de l’année en cours, le montant des recettes fiscales a dépassé de 3,2 milliards d’euros celui enregistré dans la même période de 2017, a précisé la cheffe du gouvernement roumain. Cela se traduit par une croissance mensuelle de 530 millions d’euros. Le surplus a été utilisé pour soutenir la majoration des revenus de la population et du volume des investissements publics.
Roxana Vasile, 24.07.2018, 13:30
A Bucarest, le gouvernement formé par les représentants des sociaux-démocrates et de l’Alliance des démocrates et des libéraux, le troisième en près d’un an et demi, a dressé le bilan de ses six mois de mandat. Alors que les deux équipes antérieures, dirigées par Sorin Grindeanu et respectivement Mihai Tudose, débarquaient au bout de six mois de gouvernance, l’actuel cabinet, celui de Viorica Dăncilă, dénombre ses succès et va de l’avant. L’augmentation des rentrées fiscales et des investissements et une meilleure absorption des fonds européens ne sont que quelques-unes des réalisations de l’Exécutif en place, mises en exergue lors de la récente présentation de son bilan. La première ministre, Viorica Dăncilă, a également rappelé les mesures censées stimuler le marché de l’emploi et les programmes d’aide aux fermiers. Sur les six premiers mois de l’année en cours, le montant des recettes fiscales a dépassé de 3,2 milliards d’euros celui enregistré dans la même période de 2017, a précisé la cheffe du gouvernement roumain. Cela se traduit par une croissance mensuelle de 530 millions d’euros. Le surplus a été utilisé pour soutenir la majoration des revenus de la population et du volume des investissements publics.
Le doublement de la retraite et la hausse de 25% des salaires dans l’enseignement se sont retrouvés au chapitre « mesures économiques », a précisé la première-ministre, qui a détaillé les aspects relevant des pensions de retraite: Une des mesures sociales les plus importantes a été la revalorisation du point de retraite. Conformément au programme de gouvernance, il est passé, à compter du 1er juillet, de 1.000 lei à 1.100 lei, ce qui représente une hausse de 10%. Nous avons en vue une nouvelle majoration, l’année prochaine, de 15%, cette fois-ci, le point de retraite devant atteindre 1.265 lei. Par ailleurs, la retraite minimale garantie augmentera de 23%, passant de 520 lei à 640 lei.
Le gouvernement Dancila a approuvé 13 projets majeurs d’investissements stratégiques, dont 4 dans les infrastructures de transport et souhaite mettre en place des partenariats public-privé dans le secteur de la santé. Au premier semestre 2018, ont été finalisés les travaux sur 192 km de lignes électriques permettant l’interconnexion avec les réseaux de la Hongrie et de la Serbie voisines.
Par la voix de son leader, Ludovic Orban, l’opposition libérale a sévèrement critiqué l’activité du pouvoir en place, affirmant que celui-ci avait réussi la contreperformance de freiner la croissance économique de ces dernières années. En plus, Ludovic Orban soutient que les mesures prises par la coalition gouvernementale ont entraîné une baisse du pouvoir d’achat des citoyens: Le gouvernement Dăncilă a réussi à affaiblir le pouvoir d’achat des Roumains, sur les six premiers mois de l’année. Si j’étais à la place de Mme Dăncilă, je présenterais ma démission. Pourtant, il est évident qu’on ne la laisse pas en faire à sa guise, qu’elle est contrainte de continuer à occuper ce poste pour lequel rien ne la recommande ».
Ludovic Orban a également rappelé le fait que le président du pays, Klaus Iohannis, avait maintes fois réclamé la démission de Viorica Dăncilă, estimant qu’elle ne faisait pas face aux responsabilités de ses fonctions. Pour sa part, la cheffe du gouvernement n’y voit qu’un geste politique et se dit encouragée par le bilan d’activité de son équipe. (Trad. Mariana Tudose)