Des mesures dans le système de santé publique
Le système de santé publique de Roumanie a besoin d’un traitement de choc afin de moderniser ses infrastructures médicales et ses équipements et de motiver davantage le personnel sanitaire dans son ensemble, a affirmé le premier ministre social-démocrate, Mihai Tudose. A son avis, des investissements solides sont nécessaires en matière d’infrastructure sanitaire afin de rattraper le temps perdu. Et Mihai Tudose de préciser que son gouvernement envisage de faire construire huit hôpitaux régionaux et un neuvième républicain.
Mihai Pelin, 10.01.2018, 14:45
Le système de santé publique de Roumanie a besoin d’un traitement de choc afin de moderniser ses infrastructures médicales et ses équipements et de motiver davantage le personnel sanitaire dans son ensemble, a affirmé le premier ministre social-démocrate, Mihai Tudose. A son avis, des investissements solides sont nécessaires en matière d’infrastructure sanitaire afin de rattraper le temps perdu. Et Mihai Tudose de préciser que son gouvernement envisage de faire construire huit hôpitaux régionaux et un neuvième républicain.
Et ce n’est pas tout, a ajouté le responsable politique qui a mis en évidence l’importance de bien motiver le personnel du secteur public de la santé. L’occasion pour le chef du cabinet de rappeler que le salaire moyen dans ce secteur a connu, les 8 premiers mois de l’année dernière, une hausse supérieure à 35%. Ce n’est là qu’un début, puisque la nouvelle loi des salaires, en vigueur depuis le début de l’année, entraînera une nouvelle majoration des revenus des personnels sanitaires de Roumanie, a encore précisé Mihai Tudose.
La modernisation des équipements dans les hôpitaux publics est obligatoire si l’on veut des diagnostics corrects et des traitements efficaces, a encore affirmé le premier ministre roumain. Du coup, de nouveaux contrats d’acquisition ont été signés afin de doter 34 hôpitaux publics de Roumanie d’équipements ultra modernes d’imagerie médicale d’une valeur totale de 20 millions d’euros. C’est là une mesure importante censée garantir la qualité des services de soins en Roumanie aussi. Mihai Tudose : « C’est un premier pas vers la normalité. Une mesure qui devrait permettre à tout citoyen roumain de se rendre à l’hôpital le plus proche et de pouvoir bénéficier de tous les soins auxquels il a droit. »
A son tour, le ministre de la Santé, Florian Bodog, a déclaré que par la signature de ces contrats, il peut enfin espérer que chaque hôpital de Roumanie ait son propre appareil d’imagerie médicale. C’est là un objectif assumé depuis le début de mon mandat, a-t-il précisé : « La mesure figurant dans le programme de gouvernance prévoit l’existence d’un appareil pour les tomographies assistées par ordinateur et d’un autre pour les IRM dans chaque hôpital départemental de Roumanie. Autant dire que tous ces établissements se verront enfin doter des équipements promis. Suite à cela, ils ne seront plus à la merci des opérateurs privés. »
Les contrats d’acquisition sont financés par un accord de crédit d’un montant total de 250 millions d’euros que la Roumanie a signé avec la BM en 2014 et qu’elle s’est vu accorder depuis l’année dernière. A part les équipements d’imagerie médicale, l’accord prévoit également la construction de nouveaux services des urgences, de soins Intensifs, de blocs opératoires, de centres pour les brûlés, tout comme la réhabilitation des centres déjà existants et leur dotation en équipements nécessaires. (trad. Ioana Stancescu)