La révolution anticommuniste de Roumanie, 28 ans après
La séparation violente d’avec le communiste d’il y a 28 ans et l’empreinte néfaste que celui-ci avait mise, quatre décennies durant, sur le destin de la Roumanie reviennent chaque fin d’année dans la mémoire des gens. Annoncé par la chute du mur de Berlin et par la dissolution des régimes totalitaire d’Europe centrale et de l’Est, l’éloignement du pouvoir du couple dictatorial Nicolae et Elena Ceaşescu et le divorce définitif du communisme n’ont pas du tout été faciles.
Le Parlement de Bucarest organise tous les ans une réunion solennelle pour rendre hommage aux plus de 1.100 victimes de la répression mise en place par l’ancien régime. La série des discours prononcés devant le plénum du Législatif a été ouverte par le vice – président de la commission parlementaire des révolutionnaires, le député social-démocrate Adrian Paul Radu: Les faits et les moments uniques de la révolution commencée à Timişoara que nous évoquons maintenant ne sont que quelques fragments d’une vérité historique dont nous avons le devoir de parler. Par respect envers les héros de la Révolution, il faut faire connaître aux générations futures cette vérité et plaider pour que leur souvenir demeure éternel.
La séparation violente d’avec le communiste d’il y a 28 ans et l’empreinte néfaste que celui-ci avait mise, quatre décennies durant, sur le destin de la Roumanie reviennent chaque fin d’année dans la mémoire des gens. Annoncé par la chute du mur de Berlin et par la dissolution des régimes totalitaire d’Europe centrale et de l’Est, l’éloignement du pouvoir du couple dictatorial Nicolae et Elena Ceaşescu et le divorce définitif du communisme n’ont pas du tout été faciles.
Le Parlement de Bucarest organise tous les ans une réunion solennelle pour rendre hommage aux plus de 1.100 victimes de la répression mise en place par l’ancien régime. La série des discours prononcés devant le plénum du Législatif a été ouverte par le vice – président de la commission parlementaire des révolutionnaires, le député social-démocrate Adrian Paul Radu: Les faits et les moments uniques de la révolution commencée à Timişoara que nous évoquons maintenant ne sont que quelques fragments d’une vérité historique dont nous avons le devoir de parler. Par respect envers les héros de la Révolution, il faut faire connaître aux générations futures cette vérité et plaider pour que leur souvenir demeure éternel.
A son tour, le sénateur libéral Marcel Velea a souligné la nécessité de respecter la mémoire des héros de la révolution: La révolution roumaine a triomphé de la peur, du régime et a fait naître une nation libre. La démocratie est donc née des sacrifices. Nous applaudissons la force de notre nation, sa détermination et son courage de lutter pour la dignité humaine, civique et pour nos droits inaliénables.
Le sénateur Vlad Alexandrescu, représentant de l’Union Sauvez la Roumanie, a affirmé que la lutte pour une Roumanie européenne représente l’hommage rendu aux héros de la révolution: La liberté, la démocratie constitutionnelle, l’Etat de droit, la justice indépendante, l’intégrité et la responsabilité dans l’exercice du pouvoir sont autant de valeurs pour lesquelles il faut continuer de lutter, afin de vraiment honorer la révolution de décembre, notre révolution .
Plusieurs cérémonies religieuses ont eu lieu à Bucarest et dans d’autres grandes villes à travers le pays. Des gerbes de fleurs ont été déposées dans la capitale, aussi bien sur la Place de l’Université, perçue comme un symbole de la lutte anticommuniste, qu’au Cimetière des héros de la révolution. Voici ce que déclarait pour Radio Roumanie, un des participants à cet événement. J’ai perdu mon fils, qui n’avait que 19 ans et demi et la douleur de cette perte ne s’effacera jamais. Nous n’avons pas su continuer ce que ces jeunes avaient commencé.
Des manifestations similaires ont été organisées aux sièges de la télévision et de la radio publiques, qui avaient joué un rôle majeur dans la révolution de décembre 1989. (trad. Mariana Tudose)