Réunis jeudi, à Bruxelles, les leaders de l’Union européenne ont donné leur feu vert au lancement de la Coopération structurée permanente en matière de sécurité de défense (PESCO), à laquelle prendront part vingt-cinq Etats membres – le Danemark, Malte et le Royaume-Uni n’en feront pas partie. La PESCO se donne pour objectif de relancer de l’intégration militaire européenne de ces 25 Etats.
Présent à Bruxelles, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis a réitéré l’engagement de Bucarest de participer à la mise en oeuvre de cet instrument de défense. A ses dires, ce dispositif de coopération devrait déboucher sur un développement plus efficace des capacités militaires de l’Union, en plus de l’OTAN et de la cohésion inter-européeene. C’est une étape historique pour l’Europe de la défense a affirmé, pour sa part, le chef du Conseil européen, Donald Tusk. Aujourd’hui, on lance la PESCO- l’expression de notre volonté de construire une défense commune, européenne a-t-il ajouté, tout en précisant que c’était là une bonne nouvelle pour les alliées de l’UE et une mauvaise pour ses ennemis.
Je pense que c’est aspect est positif aussi bien pour l’Union européenne, que pour l’Europe et l’OTAN a déclaré à son tour le secrétaire général de l’Alliance de l’Atlantique Nord, Jens Stoltenberg, présent au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de Bruxelles. La PESCO prévoit le renforcement des capacités militaires et l’accroissement de la qualité des dépenses pour la Sécurité internationale et la Défense, parallèlement à un partage plus équilibré des responsabilités », a encore précisé le chef de l’OTAN. La chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a, pour sa part, salué une décision historique qui fait de l’Union un fournisseur de sécurité crédible dans le monde. Eternel soft power, l’UE a décidé en été 2014, suite à la crise ukrainienne, de multiplier les efforts afin de renforcer ses capacités de défense.
Le Conseil européen a invité les Etats membres à s’acquitter de leurs obligations afin de mettre en place le plan de la coopération structurée permanente. Du coup, les 25 pays concernés doivent répondre aux engagements assumés parmi lesquels, figure en tout premier lieu, la création d’un Fonds européen de défense. Concrètement, à partir de 2021, l’Union européenne se verra alimenter le budget annuel d’un million et demie d’euro de plus pour le financement de projets de recherche communs, pour le développement de technologies de pointe dans le domaine de la défense et pour le cofinancement de l’achat de capacités opérationnelles.
Par ailleurs, Bruxelles facilitera l’intervention des groupes tactiques, soit des forces de réaction rapide de l’UE en cas de crise, restés sur place depuis plus d’une décennie en raison d’une procédure politique et administrative extrêmement lourde à être mise en œuvre. Selon EuObserver, la PESCO comportera 17 projets de coopération militaire qui, dans un premier temps, se verront allouer un financement total de 5 milliards d’euros. (trad. Ioana Stancescu)
Réunis jeudi, à Bruxelles, les leaders de l’Union européenne ont donné leur feu vert au lancement de la Coopération structurée permanente en matière de sécurité de défense (PESCO), à laquelle prendront part vingt-cinq Etats membres – le Danemark, Malte et le Royaume-Uni n’en feront pas partie. La PESCO se donne pour objectif de relancer de l’intégration militaire européenne de ces 25 Etats.
Présent à Bruxelles, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis a réitéré l’engagement de Bucarest de participer à la mise en oeuvre de cet instrument de défense. A ses dires, ce dispositif de coopération devrait déboucher sur un développement plus efficace des capacités militaires de l’Union, en plus de l’OTAN et de la cohésion inter-européeene. C’est une étape historique pour l’Europe de la défense a affirmé, pour sa part, le chef du Conseil européen, Donald Tusk. Aujourd’hui, on lance la PESCO- l’expression de notre volonté de construire une défense commune, européenne a-t-il ajouté, tout en précisant que c’était là une bonne nouvelle pour les alliées de l’UE et une mauvaise pour ses ennemis.
Je pense que c’est aspect est positif aussi bien pour l’Union européenne, que pour l’Europe et l’OTAN a déclaré à son tour le secrétaire général de l’Alliance de l’Atlantique Nord, Jens Stoltenberg, présent au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de Bruxelles. La PESCO prévoit le renforcement des capacités militaires et l’accroissement de la qualité des dépenses pour la Sécurité internationale et la Défense, parallèlement à un partage plus équilibré des responsabilités », a encore précisé le chef de l’OTAN. La chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a, pour sa part, salué une décision historique qui fait de l’Union un fournisseur de sécurité crédible dans le monde. Eternel soft power, l’UE a décidé en été 2014, suite à la crise ukrainienne, de multiplier les efforts afin de renforcer ses capacités de défense.
Le Conseil européen a invité les Etats membres à s’acquitter de leurs obligations afin de mettre en place le plan de la coopération structurée permanente. Du coup, les 25 pays concernés doivent répondre aux engagements assumés parmi lesquels, figure en tout premier lieu, la création d’un Fonds européen de défense. Concrètement, à partir de 2021, l’Union européenne se verra alimenter le budget annuel d’un million et demie d’euro de plus pour le financement de projets de recherche communs, pour le développement de technologies de pointe dans le domaine de la défense et pour le cofinancement de l’achat de capacités opérationnelles.
Par ailleurs, Bruxelles facilitera l’intervention des groupes tactiques, soit des forces de réaction rapide de l’UE en cas de crise, restés sur place depuis plus d’une décennie en raison d’une procédure politique et administrative extrêmement lourde à être mise en œuvre. Selon EuObserver, la PESCO comportera 17 projets de coopération militaire qui, dans un premier temps, se verront allouer un financement total de 5 milliards d’euros. (trad. Ioana Stancescu)