Les discussions en marge du budget de l’Etat pour l’année prochaine sont entrées dans leur dernière ligne droite avant que le Parlement ne se réunisse, quatre jours avant Noël, pour donner son feu vert. Rappelons que la semaine dernière, le projet du budget et de la sécurité sociale fut avancé sur la table des parlementaires afin qu’ils puissent élaborer des amendements. Par la suite, les propositions centralisées par donneurs d’ordre seront examinées dans les commissions parlementaires de spécialité.
A l’heure où l’on parle, les amendements sont par milliers et ils portent notamment sur l’allocation des ressources nécessaires à la poursuite des travaux menés au périphérique de Bucarest, sur le renforcement des structures des immeubles au risque sismique élevé, sur la poursuite des travaux au métro bucarestois, sur la multiplication du nombre des maternelles et des écoles ou encore sur des programmes à l’intention de la diaspora.
Ciblé sur une croissance économique de 5,5%, le budget prévoit des enveloppes majorées à destination des domaines clé qui en ont besoin dont les plus importants restent la Santé, l’Education et l’Infrastructure, selon le chef du gouvernement roumain. Mihai Tudose: Par rapport à l’année dernière, on prévoit une hausse de 17% du budget accordé à la Santé, de 16% de celui destiné à l’Education et une hausse de 42% des Investissements.Au terme du projet de budget approuvé la semaine dernière par le gouvernement, l’agriculture se verra octroyer des fonds supplémentaires. La projection budgétaire sur l’année prochaine s’avère équilibrée et correctement structurée, affirme le PSD, principal parti de la coalition au pouvoir. A en croire les sociaux-démocrates, l’année prochaine, la situation pourrait être même meilleure que l’on ne s’y attend puisque la croissance économique de la Roumanie pourrait dépasser les prévisions des financiers.
En revanche, l’opposition demeure plutôt réservée et ne partage guère l’enthousiasme du PSD. Au dires du député du Parti du Mouvement Populaire, Eugen Tomac, la mise en place du nouveau budget figurera parmi les grands défis à relever par l’actuelle coalition au pouvoir. Eugen Tomac: Les calculs qu’ils ont faits ne sont pas réalistes. La preuve? Les centaines de mairies à travers la Roumanie à bout de ressources et qui n’ont pas de quoi payer les salaires.
Du coup, l’opposition se prononce en faveur d’une canalisation des ressources vers le développement. Aux termes du projet approuvé par le gouvernement et dans le contexte de la nouvelle loi de la salarisation, l’année prochaine on s’attend à ce que les frais de personnel connaissent une majoration de 2,5 milliards d’euros par rapport à 2017, tandis que les dépenses destinées aux investissements augmenteront, le plus probablement, de 2,8 milliards d’euros. La forme finale du budget sera décidée par le Parlement, réuni en séance plénière à partir du 18 décembre. (traducere Ioana Stancescu)
Les discussions en marge du budget de l’Etat pour l’année prochaine sont entrées dans leur dernière ligne droite avant que le Parlement ne se réunisse, quatre jours avant Noël, pour donner son feu vert. Rappelons que la semaine dernière, le projet du budget et de la sécurité sociale fut avancé sur la table des parlementaires afin qu’ils puissent élaborer des amendements. Par la suite, les propositions centralisées par donneurs d’ordre seront examinées dans les commissions parlementaires de spécialité.
A l’heure où l’on parle, les amendements sont par milliers et ils portent notamment sur l’allocation des ressources nécessaires à la poursuite des travaux menés au périphérique de Bucarest, sur le renforcement des structures des immeubles au risque sismique élevé, sur la poursuite des travaux au métro bucarestois, sur la multiplication du nombre des maternelles et des écoles ou encore sur des programmes à l’intention de la diaspora.
Ciblé sur une croissance économique de 5,5%, le budget prévoit des enveloppes majorées à destination des domaines clé qui en ont besoin dont les plus importants restent la Santé, l’Education et l’Infrastructure, selon le chef du gouvernement roumain. Mihai Tudose: Par rapport à l’année dernière, on prévoit une hausse de 17% du budget accordé à la Santé, de 16% de celui destiné à l’Education et une hausse de 42% des Investissements.Au terme du projet de budget approuvé la semaine dernière par le gouvernement, l’agriculture se verra octroyer des fonds supplémentaires. La projection budgétaire sur l’année prochaine s’avère équilibrée et correctement structurée, affirme le PSD, principal parti de la coalition au pouvoir. A en croire les sociaux-démocrates, l’année prochaine, la situation pourrait être même meilleure que l’on ne s’y attend puisque la croissance économique de la Roumanie pourrait dépasser les prévisions des financiers.
En revanche, l’opposition demeure plutôt réservée et ne partage guère l’enthousiasme du PSD. Au dires du député du Parti du Mouvement Populaire, Eugen Tomac, la mise en place du nouveau budget figurera parmi les grands défis à relever par l’actuelle coalition au pouvoir. Eugen Tomac: Les calculs qu’ils ont faits ne sont pas réalistes. La preuve? Les centaines de mairies à travers la Roumanie à bout de ressources et qui n’ont pas de quoi payer les salaires.
Du coup, l’opposition se prononce en faveur d’une canalisation des ressources vers le développement. Aux termes du projet approuvé par le gouvernement et dans le contexte de la nouvelle loi de la salarisation, l’année prochaine on s’attend à ce que les frais de personnel connaissent une majoration de 2,5 milliards d’euros par rapport à 2017, tandis que les dépenses destinées aux investissements augmenteront, le plus probablement, de 2,8 milliards d’euros. La forme finale du budget sera décidée par le Parlement, réuni en séance plénière à partir du 18 décembre. (traducere Ioana Stancescu)