Plaidoirie pour le transfert de l’Agence européenne des médicaments à Bucarest
Une délégation gouvernementale de Roumanie s’est rendue lundi à Londres afin de discuter de la candidature de Bucarest pour accueillir le siège de l’Agence européenne des médicaments après la sortie du Royaume-Uni de l’UE. Les autorités roumaines respectent le calendrier des démarches relatives à cette candidature, a déclaré pour Radio Roumanie le ministre délégué aux Affaires européennes, Victor Negrescu.
Bogdan Matei, 25.07.2017, 13:05
Une délégation gouvernementale de Roumanie s’est rendue lundi à Londres afin de discuter de la candidature de Bucarest pour accueillir le siège de l’Agence européenne des médicaments après la sortie du Royaume-Uni de l’UE. Les autorités roumaines respectent le calendrier des démarches relatives à cette candidature, a déclaré pour Radio Roumanie le ministre délégué aux Affaires européennes, Victor Negrescu.
Le gouvernement de Bucarest a finalisé le dossier de candidature de la Roumanie à cet effet, qui sera déposé avant fin juillet, comme l’exige la Commission européenne, a-t-il précisé. Victor Negrescu a été accompagné à Londres par le ministre roumain de la Santé, Florian Bodog, et par le président de l’Agence nationale du médicament et des dispositifs médicaux, Nicolae Fotin. Les trois officiels ont présenté l’offre roumaine aux responsables de l’Agence européenne des médicaments.
Victor Negrescu : « Notre dossier est complet. Il satisfait à tous les critères établis par la Commission européenne, depuis ceux relatifs aux conditions permettant la reprise de l’activité dès le premier jour du transfert de l’Agence jusqu’aux exigences concernant la formation du personnel et l’organisation d’événements d’envergure dans le domaine de la santé publique. »
Le ministre délégué aux Affaires européennes, Victor Negrescu, a également présenté les arguments censés contrer le scepticisme manifesté dans l’espace public quant à la capacité des autorités roumaines à offrir à l’Agence des locaux appropriés et à assurer le transport rapide de ses employés.
Victor Negrescu : « Nous avons réglé aussi la question du transport aussi et avons même trouvé une solution pour ce qui est de l’hébergement. Nous sommes à même d’offrir un siège approprié, y compris du point de vue des connexions Internet très rapides, comme prévu par le cahier des charges. Bref, nous répondons aux exigences logistiques requises et je suis convaincu qu’il n’y pas lieu de croire que notre dossier est moins viable que ceux des autres pays candidats. »
Les autres candidats pour le transfert du siège de l’Agence sont la France, la Suède, le Danemark, la Hongrie et la Bulgarie – des pays qui ont tous avancé leurs offres. S’y ajoute le Royaume-Uni qui voudrait continuer à accueillir le siège de l’Agence même après le Brexit. L’enjeu est double, car le prestige mis à part, il s’agit aussi de questions pragmatiques. L’Agence européenne des médicaments est un organisme décentralisé de l’UE, avec pour principale mission la protection et la promotion de la santé publique et animale à travers l’évaluation et la supervision des médicaments à usage humain et vétérinaire. Elle compte près de 900 agents et accueille chaque année des événements réunissant plus de 35 mille personnes.La Commission européenne doit examiner les projets des candidats jusqu’au 15 septembre et faire connaître sa décision finale en marge du Conseil Affaires Générales de novembre prochain. (Trad. Mariana Tudose)