L’évolution du commerce roumain
Pour les 3 premiers trimestres de cette année, le déficit commercial en Roumanie vise notamment les produits agro-alimentaires : les importations dépassent les exportations, fait savoir le ministère de l’Agriculture de Bucarest. Les exportations ont augmenté de 3% par rapport à la même période de 2015, alors que les importations ont connu une hausse de plus de 9%. C’est l’UE qui reste le principal partenaire de la Roumanie dans le commerce agro-alimentaire, Bucarest important d’autres Etats membres principalement de la viande de porc fraîche et réfrigérée, des produits de pâtisserie, de boulangerie et des biscuits, ainsi que du blé, du sucre et du café. Pour ce qui est des exportations, la Roumanie en rapporte surtout grâce à la livraison de céréales à l’intérieur et à l’extérieur de l’espace communautaire. Sur la première place des exportations on retrouve le blé et le méteil (un mélange de blé et de seigle), dont la valeur s’élève à quelque 862 millions d’euros pour une quantité de 5,2 millions de tonnes. Les céréales sont suivies par les cigares et par les graines de colza, de maïs, de tournesol et d’orge.
Corina Cristea, 19.12.2016, 13:51
Pour les 3 premiers trimestres de cette année, le déficit commercial en Roumanie vise notamment les produits agro-alimentaires : les importations dépassent les exportations, fait savoir le ministère de l’Agriculture de Bucarest. Les exportations ont augmenté de 3% par rapport à la même période de 2015, alors que les importations ont connu une hausse de plus de 9%. C’est l’UE qui reste le principal partenaire de la Roumanie dans le commerce agro-alimentaire, Bucarest important d’autres Etats membres principalement de la viande de porc fraîche et réfrigérée, des produits de pâtisserie, de boulangerie et des biscuits, ainsi que du blé, du sucre et du café. Pour ce qui est des exportations, la Roumanie en rapporte surtout grâce à la livraison de céréales à l’intérieur et à l’extérieur de l’espace communautaire. Sur la première place des exportations on retrouve le blé et le méteil (un mélange de blé et de seigle), dont la valeur s’élève à quelque 862 millions d’euros pour une quantité de 5,2 millions de tonnes. Les céréales sont suivies par les cigares et par les graines de colza, de maïs, de tournesol et d’orge.
Par ailleurs, selon une analyse de l’agence roumaine de conseil en marchés financiers, KeysFin, le commerce en ligne de Roumanie bat tous les records d’une année à l’autre, allant dépasser en 2016 le seuil des 6 milliards de lei (1,4 milliards d’euros). Les affaires dans ce secteur se situent donc à un niveau historique pour la Roumanie. Et pour cause, le chiffre d’affaires du commerce électronique roumain au augmenté de 1,68 milliards de lei en 2011, à 5,47 milliards de lei (1,21 milliards d’euros) en 2015. Cette croissance des affaires a été favorisée par le développement spectaculaire des services commerciaux en ligne, offerts à présent par 5300 sociétés, soit 2600 de plus par rapport à il y a 5 ans. Selon les statistiques de la même compagnie, vu la croissance de l’intérêt des Roumains pour les produits et les services proposés via lnternet, la rentabilité du secteur a progressé elle aussi, de 10 millions d’euros en 2011 à près de 52 millions d’euros en 2015, alors que pour cette année les estimations tablent sur près de 67 millions d’euros.
Un seul exemple : les résultats spectaculaires de la campagne de discounts Black Friday (Le Vendredi Fou) ont montré qu’en Roumanie le commerce en ligne est devenu un phénomène national. De l’avis des analystes financiers de KeysFin : « ce ne sont pas forcément les réductions de prix, mais surtout le volume spectaculaire des ventes qui ont démontré que les Roumains s’intéressent de plus en plus aux magasins virtuels. » Selon les données, lors de la dernière campagne Black Friday environ 500 transactions par minute ont été effectuées, soit le double par rapport à 2015, la transaction la plus importante a approché les 32.000 euros, une commande en ligne faite depuis la Hongrie. (Trad. Valentina Beleavski)