Ecole et écoliers
Au bout de dizaines d’années de réformes, l’Education nationale se trouve toujours en quête d’une formule censée lui assurer le succès. Une réalité qui inquiète l’actuel ministre concerné, Mircea Dumitru selon lequel «il nous reste un long chemin à parcourir avant d’avoir une école performante et malheureusement, on est loin de ce qu’on souhaite et de ce qu’on pourrait faire». L’enseignement roumain ne correspond pas aux exigences du marché de l’emploi et du coup, il s’avère incapable d’offrir aux élèves une formation professionnelle, opine le ministre de l’Education.
Corina Cristea, 28.11.2016, 14:34
Au bout de dizaines d’années de réformes, l’Education nationale se trouve toujours en quête d’une formule censée lui assurer le succès. Une réalité qui inquiète l’actuel ministre concerné, Mircea Dumitru selon lequel «il nous reste un long chemin à parcourir avant d’avoir une école performante et malheureusement, on est loin de ce qu’on souhaite et de ce qu’on pourrait faire». L’enseignement roumain ne correspond pas aux exigences du marché de l’emploi et du coup, il s’avère incapable d’offrir aux élèves une formation professionnelle, opine le ministre de l’Education.
L’école nationale place tous les élèves dans une seule catégorie sans tenir compte des différences entre ceux-ci, de leurs vocations ou de leurs passions, ajoute le ministre. Or, il faudrait insister davantage sur la créativité individuelle, lance Mircea Dumitru: «Bien que difficile de se doter d’un enseignement personnalisé, il faudrait faire de ce projet un défi à relever par tous ceux travaillant dans le domaine des sciences et de l’éducation en général. Et, sans afficher un optimisme exagéré, il y a de l’espoir que, dans le proche avenir, une telle école existe en Roumanie aussi, permettant aux futurs enseignants d’apprendre comment faire pour répondre aux besoins individuels de chacun de leurs élèves ou étudiants.»
En 2016, l’école roumaine a-t-elle approché davantage le modèle d’Education convoité? Et puis, vers quel modèle éducationnel aspire la Roumanie? Quel est le but de l’éducation pré-universitaire nationale et quels sont les profils de nos diplômés? Est-ce que l’on devrait avoir un modèle éducationnel ou plusieurs? Autant de questions qui préoccupent aussi bien la société roumaine dans son ensemble que le ministre de l’Education nationale, Mircea Dumitru. Tout en plaidant en faveur d’une pédagogie naturelle que tout le monde devrait assumer d’une façon naturelle, le responsable roumain a décidé de faire quelques changements législatifs. Parmi eux, un décret censé limiter le nombre d’heures consacrées quotidiennement aux devoirs.
La décision se veut une réaction aux plaintes répétées des parents qui ont dénoncé à plusieurs reprises les heures interminables que les petits passent à la maison pour faire leurs devoirs. Les professeurs doivent comprendre que les élèves, surtout les petits, ont un seuil de tolérance assez bas et ils manquent de capacité biologique et psychologique de se concentrer pendant des heures et des heures pour faire des devoirs, surtout après avoir passé déjà un nombre significatif d’heures en salle de classe, a précisé le ministre. (Trad. Ioana Stancescu)