Rentrée scolaire en Roumanie
Ce 12 septembre, en Roumanie, c’est la rentrée scolaire. Plus de 3 millions d’élèves du primaire et du secondaire ont regagné les salles de classe. Pourtant, de nombreuses écoles manquent d’enseignants titulaires et de direction, alors que la moitié ne disposent pas d’autorisation sanitaire. En outre, plusieurs manuels ne sont toujours pas disponibles, les appels d’offre pour leur publication ayant été contestés. C’est dans le milieu rural que le bât blesse le plus – les écoles y ont le plus de difficultés à surmonter. Dans nombre de cas, les élèves y sont accueillis dans des espaces qui ne disposent pas d’eau courante et de chauffage, les toilettes se trouvant au fond de la cour.
Mihai Pelin, 12.09.2016, 13:16
Sur cette toile de fond, la structure de la nouvelle année scolaire a été légèrement modifiée par rapport à l’année 2015-2016. Le porte-parole de l’Inspection scolaire de la ville de Bucarest, Marian Banu, explique : « Le calendrier de l’année scolaire 2016 – 2017 a subi certaines modifications — bénéfiques, car plus appropriées à l’activité éducative. La nouvelle année scolaire comporte 35 semaines de cours. Le premier semestre débute le 12 septembre 2016 et dure jusqu’au 3 février 2017. Le second semestre dure du 13 février au 16 juin 2017. Et il y a, bien sûr, des vacances inter-semestrielles. »
Le programme « L’école autrement », très prisé par les enfants, a lui aussi subi des modifications ; cette année, on laisse les établissements scolaires choisir librement la période de 5 jours consécutifs d’activités hors classe.
Néanmoins, la grande nouveauté de cette rentrée est le tout frais Statut de l’élève, comportant des droits et des obligations, le premier document de ce genre élaboré durant les 25 dernières année, en Roumanie. Les droits sont notamment impartis en cinq catégories — éducation, association, libre expression, droits sociaux et récompenses.
En ce qui concerne les examens nationaux, l’on a renoncé à la prévision selon laquelle, la note finale, après une contestation, est modifiée uniquement si la différence entre la note initiale et celle accordée après la contestation est d’au moins 0,5 points. Dans le même temps, le ministère de l’Education a décidé de diminuer de 25 à 20% le poids de la moyenne des notes obtenues au collège dans le processus d’admission au lycée. Les autorités ont également simplifié cette procédure d’admission au lycée qui devra se dérouler en une seule étape, par rapport à trois actuellement. (trad. : Dominique)