La grogne des enseignants
En Roumanie, les nombreux problèmes de l’éducation nationale ne datent pas d’hier, leur principale source étant le sous-financement chronique du système. Cela fait des années que l’ensemble de la classe politique s’efforce, du moins dans ses déclarations, à trouver la meilleure solution à une situation connue de tous. Surtout que les effets de cette réalité visent avant tout l’éducation des enfants, les seuls porteurs d’espoirs d’un avenir meilleur, selon le premier ministre Dacian Ciolos, qui veut jeter des bases solides notamment pour la performance, pour les chances égales pour tous les enfants, quel que soit leur milieu d’origine, et pour l’accès à des services de santé d’une bonne qualité. « Je veux que la Roumanie soit le pays où élever un enfant signifie l’aider à se frayer le meilleur chemin dans la vie, à mettre en valeur ses aptitudes, sans se poser la question de la survie, comme c’est souvent le cas de certains parents. », affirme le chef du gouvernement roumain.
Corina Cristea, 02.06.2016, 13:39
En Roumanie, les nombreux problèmes de l’éducation nationale ne datent pas d’hier, leur principale source étant le sous-financement chronique du système. Cela fait des années que l’ensemble de la classe politique s’efforce, du moins dans ses déclarations, à trouver la meilleure solution à une situation connue de tous. Surtout que les effets de cette réalité visent avant tout l’éducation des enfants, les seuls porteurs d’espoirs d’un avenir meilleur, selon le premier ministre Dacian Ciolos, qui veut jeter des bases solides notamment pour la performance, pour les chances égales pour tous les enfants, quel que soit leur milieu d’origine, et pour l’accès à des services de santé d’une bonne qualité. « Je veux que la Roumanie soit le pays où élever un enfant signifie l’aider à se frayer le meilleur chemin dans la vie, à mettre en valeur ses aptitudes, sans se poser la question de la survie, comme c’est souvent le cas de certains parents. », affirme le chef du gouvernement roumain.
Afin de remédier aux problèmes qui se manifestent dans le secteur public, les autorités veulent appliquer une nouvelle grille des salaires qui élimine les écarts. Cette intention a mécontenté les enseignants qui ont protesté mercredi à Bucarest. Ils en étaient plus de 10 000, rassemblés devant le siège du gouvernement où ils ont entamé une marche à travers la ville jusqu’au palais de la Présidence de la République, afin de demander l’appui du chef de l’Etat, Klaus Iohannis, lui-même enseignant. Les profs avaient demandé un minimum de 10% de majorations salariales pour cette année, mais le ministère du travail n’avait accepté que 5%.
Le ministre Dragoş Pâslaru a attiré l’attention que le gouvernement ne disposait pas de fonds au-delà de ce qui avait été annoncé.« Nous savons très bien quels sont les problèmes de l’éducation nationale, nous sommes très attentifs à ce secteur. Les ressources du gouvernement sont cependant limitées. A notre avis, l’arrêté d’urgence contient de bonnes choses en ce qui concerne une grille juste des salaires et puis ce n’est qu’un premier pas. Il faudrait le continuer avec la Loi qui introduise une logique nationale dans le système des salaires. »Le ministre du travail a annoncé une dernière tranche de négociations avec les syndicats enseignants dans les prochains jours. (trad. Ileana Taroi)