JO 2016 sans gymnastes roumaines
Il y a 40 ans jour pour jour, la Roumaine Nadia Comăneci obtenait à l’épreuve de barres asymétriques le premier 10 de l’histoire de la gymnastique mondiale. Cela se passait aux JO d’été de Montréal, en 1976. A l’époque, le dispositif électronique n’était même pas programmé pour afficher la note 10, par conséquent ce fut le chiffre 1 étalé sur tous les écrans.
Mihai Pelin, 18.04.2016, 14:28
Il y a 40 ans jour pour jour, la Roumaine Nadia Comăneci obtenait à l’épreuve de barres asymétriques le premier 10 de l’histoire de la gymnastique mondiale. Cela se passait aux JO d’été de Montréal, en 1976. A l’époque, le dispositif électronique n’était même pas programmé pour afficher la note 10, par conséquent ce fut le chiffre 1 étalé sur tous les écrans.
Depuis, au fil des années, les gymnastes roumaines sont montées sur le podium olympique pour être récompensées d’une multitude de médailles : 25 d’or, 20 d’argent et 26 de bronze. L’équipe roumaine était une force redoutable, occupant toujours les premières places des classements. Malheureusement, cet été, l’équipe de la Roumanie ne sera même pas présente aux JO de Rio de Janeiro, pour la première fois depuis 1968. Dimanche, l’équipe roumaine a raté de manière inexplicable sa qualification, se classant 7e au tournoi préolympique, dans les conditions où seules les 4 premières équipes obtenaient le droit de participer aux JO.
A la fin d’une compétition parsemée d’échecs, avec plusieurs sportives accidentées, la Roumanie a fini son parcours préolympique derrière l’Australie, dont l’équipe ne comptait même pas au classement mondial il y a quelques années. Les qualifiés pour Rio sont le Brésil, l’Allemagne, la Belgique et la France.
Multiple championne roumaine, Cătălina Ponor était revenue à l’équipe nationale justement pour participer à cette compétition de qualification olympique. Bien qu’elle ait obtenu le meilleur score roumain à la poutre, elle a raté au saut du cheval. Diana Bulimar n’a pas eu elle non plus un très bon parcours aux barres asymétriques, tout comme Anamaria Ocolișan et Dora Vulcan, dont les résultats ont été les plus faibles de l’épreuve selon les spécialistes. Enfin, on ne peut qualifier que de modestes les évolutions de Dora Vulcan et Silvia Zarzu au sol.
A ce parcours s’ajoute la déception de l’équipe masculine de gymnastique, qui a raté elle aussi la qualification aux JO. Deux sportifs roumains se rendront quand même cet été à Rio : Marian Drăgulescu et un autre gymnaste qui sera désigné par la suite. Et pour cause : les équipes qui ne se qualifient pas bénéficient d’une place offerte par la Fédération Internationale. Pour sa part, Marian Drăgulescu s’est qualifié aux JO lors des Championnats mondiaux de gymnastique de Glasgow, en 2015, se classant 2e à au saut. Vu qu’aucune membre de l’équipe féminine n’a réussi cette performance à Glasgow, la Roumanie recevra une autre invitation de la part de la Fédération Internationale pour une 3e représentante à Rio. (Trad. Valentina Beleavski)