La mer Noire et la sécurité européenne
La zone de la Mer Noire s’avère cruciale dans le contexte géopolitique actuel, tant pour la sécurité nationale que pour toute la sécurité euro-atlantique, a estimé le président Klaus Iohannis, dans son allocution prononcée à la Conférence internationale sur la sécurité à Munich. Il a assuré que la Roumanie resterait un pilier de la démocratie et de la stabilité dans la région et qu’elle pouvait contribuer de manière substantielle à la solution des problèmes qui engendrent de l’instabilité dans la zone de la mer Noire :
« On doit trouver les meilleures solutions censées préserver l’UE solide et unitaire. Le projet européen est actuellement mis en doute. On doit renforcer les structures de l’OTAN en tant que garant de la sécurité euro atlantique et nous concentrer sur la défense commune. Pour cela, il faut investir dans le secteur politique et stratégique. La Roumanie reste un pilier de la démocratie et de la stabilité et une source de sécurité à la frontière est de l’OTAN et de l’UE. »
Daniela Budu, 15.02.2016, 13:30
La zone de la Mer Noire s’avère cruciale dans le contexte géopolitique actuel, tant pour la sécurité nationale que pour toute la sécurité euro-atlantique, a estimé le président Klaus Iohannis, dans son allocution prononcée à la Conférence internationale sur la sécurité à Munich. Il a assuré que la Roumanie resterait un pilier de la démocratie et de la stabilité dans la région et qu’elle pouvait contribuer de manière substantielle à la solution des problèmes qui engendrent de l’instabilité dans la zone de la mer Noire :
« On doit trouver les meilleures solutions censées préserver l’UE solide et unitaire. Le projet européen est actuellement mis en doute. On doit renforcer les structures de l’OTAN en tant que garant de la sécurité euro atlantique et nous concentrer sur la défense commune. Pour cela, il faut investir dans le secteur politique et stratégique. La Roumanie reste un pilier de la démocratie et de la stabilité et une source de sécurité à la frontière est de l’OTAN et de l’UE. »
Et Klaus Iohannis de rappeler que Bucarest a augmenté cette année à 1,4% du PIB son budget alloué à la Défense, un pourcentage que la Roumanie espère accroître jusqu’à 2% d’ici 2017, suite à un accord signé par tous les partis politiques. Par ailleurs, tout en saluant la décision des Etats-Unis de multiplier par quatre le budget destiné à l’Initiative de réassurance européenne, le chef de l’Etat roumain a insisté sur la façon dont la crise des migrants a changé les perspectives en Europe. La crise des réfugiés a mis en évidence la fragilité potentielle de la construction européenne et l’efficacité limitée de nos institutions. Quelques années auparavant, les pourparlers portaient principalement sur des questions d’élargissement. A présent, on doit trouver des solutions pour préserver l’unité de l’UE., a lancé le responsable roumain.
A Munich, le président Klaus Iohannis a rencontré, samedi, son homologue de Kiev, Petro Porochenko, à qui il a déclaré que la Roumanie soutenait la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Les deux chefs d’Etats ont abordé quelques-uns des principaux sujets figurant à l’agenda bilatéral, y compris dans la perspective de la visite officielle que le président de l’Ukraine fera en Roumanie cette année. En visite à Munich, le chef de l’Etat roumain a rencontré également la présidente du Parlement de Bavière, Barbara Stamm, et le premier ministre bavarois, Horst Seehofer. L’occasion pour Iohannis de réitérer le fait que Bucarest continue à plaider en faveur d’un renforcement des frontières extérieures de l’UE et d’une réglementation plus stricte de l’accueil des réfugiés.