La lutte contre la corruption en Roumanie
La 4e réunion de la Task Force consacrée à la mise en oeuvre de la « Déclaration commune sur le partenariat stratégique pour le 21e siècle entre la Roumanie et les Etats-Unis » a eu lieu ce lundi à Bucarest. Les travaux ont été coprésidés par le secrétaire d’Etat aux affaires stratégiques du ministère roumain des Affaires étrangères, Daniel Ionita et par Hoyt Yee, adjoint de l’assistant aux Affaires européennes et eurasiatiques du secrétaire d’Etat américain. Selon un communiqué de la diplomatie roumaine, les participants à la réunion ont évoqué les objectifs, les priorités et les lignes directrices de la coopération bilatérale pour la période suivante.
Valentin Țigău, 24.11.2015, 14:12
La 4e réunion de la Task Force consacrée à la mise en oeuvre de la « Déclaration commune sur le partenariat stratégique pour le 21e siècle entre la Roumanie et les Etats-Unis » a eu lieu ce lundi à Bucarest. Les travaux ont été coprésidés par le secrétaire d’Etat aux affaires stratégiques du ministère roumain des Affaires étrangères, Daniel Ionita et par Hoyt Yee, adjoint de l’assistant aux Affaires européennes et eurasiatiques du secrétaire d’Etat américain. Selon un communiqué de la diplomatie roumaine, les participants à la réunion ont évoqué les objectifs, les priorités et les lignes directrices de la coopération bilatérale pour la période suivante.
Hoyt Yee a rappelé le fait que la Roumanie et les Etats-Unis célébraient les 135 années de relations diplomatiques et que le développement du Partenariat stratégique devrait être analysé dans le contexte des risques sécuritaires régionaux. Suite à cette réunion plénière, des consultations ont eu lieu au cours desquelles le responsable américain a souligné les résultats importants de la lutte contre la corruption et affirmé que la Roumanie est devenue « un modèle régional dans ce domaine ».
Le secrétaire d’Etat roumain Daniel Ionita a précisé que la lutte contre la corruption constitue un objectif important assumé au plus haut niveau, qui engendre des résultats positifs pour les citoyens roumains. Dans une interview pour la radio publique roumaine, Hoyt Yee a expliqué que les autorités de Washington insistaient sur l’éradication de la corruption et le respect de l’Etat de droit et qu’elles souhaitaient que la Roumanie et tous les alliés des Etats Unis puissent être capables d’être des partenaires efficaces dans les domaines commercial, militaire, ainsi qu’au sein de l’OTAN.
Cela est possible uniquement s’il existe un Etat de droit, si les autorités agissent de manière efficace contre la corruption et le crime organisé, si les citoyens et les entreprises comptent sur la possibilité de dénoncer tout acte ou proposition de corruption et qui seraient traités conformément aux lois et à la Constitution du pays, affirmait Hoyt Yee. Celui-ci a également affirmé que les Etats-Unis connaissaient de leur propre expérience que dans la région de la Roumanie la corruption n’est pas qu’une vulnérabilité économique, mais aussi une faiblesse politique.
« Les pays vulnérables à la corruption et qui ne la combattent pas de manière efficace sont également vulnérables face aux forces négatives de l’extérieur » a déclaré le responsable américain. A son avis, les gouvernements étrangers et le crime organisé peuvent faire pression sur les pays qui s’avèrent incapables de lutter contre la corruption. Cette situation influence les décisions politiques des pays en question, décisions nécessaires pour la Roumanie, comme pour tout autre allié de l’OTAN.