Début de la 22e édition du Festival international « George Enescu »
Ce véritable régal musical, attendu avec impatience par les mélomanes, s’étend sur trois semaines et rassemble plus de 3 000 artistes roumains et étrangers, la crème de la crème de la musique classique mondiale. A l’affiche aussi de grands orchestres, tels le San Francisco Symphony, le London Symphony Orchestra, celui de l’Opéra de Munich, la Philharmonie de Vienne et celle de Monté Carlo, ou encore l’Orchestre royal d’Amsterdam et l’Orchestre philharmonique de Saint-Pétersbourg.
Mihai Pelin, 31.08.2015, 14:44
Ce véritable régal musical, attendu avec impatience par les mélomanes, s’étend sur trois semaines et rassemble plus de 3 000 artistes roumains et étrangers, la crème de la crème de la musique classique mondiale. A l’affiche aussi de grands orchestres, tels le San Francisco Symphony, le London Symphony Orchestra, celui de l’Opéra de Munich, la Philharmonie de Vienne et celle de Monté Carlo, ou encore l’Orchestre royal d’Amsterdam et l’Orchestre philharmonique de Saint-Pétersbourg.
Dans son message à l’occasion de l’ouverture, le ministre roumain de la culture, Ionut Vulpescu, a souligné que le Festival Enescu continuerait d’exister et de faire partie de notre identité nationale: “Le festival « George Enescu » est né à une époque hostile, a grandi en surmontant de nombreuses difficultés et adversités, est arrivé à la maturité et continuera d’exister. Il extrait sa force et son importance justement de cette continuité. Ce sont notre engagement et notre obligation envers Enescu et envers la Roumanie, car le festival est aujourd’hui un élément de l’identité de notre nation.”
Le concert d’ouverture a été donné par l’Orchestre roumain des jeunes, qui a joué « La Rhapsodie roumaine n° 1 » de George Enescu, avec le Chœur de la Philharmonie « George Enescu » et le Chœur d’enfants de la Radiodiffusion roumaine de Bucarest, dirigés par lEstonien Kristjan Järvi. Dans le même temps, l’Athénée roumain a accueilli le premier concert de minuit offert par le Chœur national de chambre Madrigal « Marin Constantin ». Cette première soirée est un argument qui soutient les propos du chef d’orchestre Kristian Järvi: “La culture est en fait une plateforme politique, c’est simple. Si vous voulez que la Roumanie soit grandiose vous pouvez y arriver à travers la culture.”
La culture parlera justement dans les salles de concert, mais aussi par le biais des diffusions en direct et des enregistrements réalisés par Radio Roumanie, coproducteur du Festival placé sous le haut patronage de la Présidence de la Roumanie, le président Klaus Iohannis ayant d’ailleurs assisté au concert d’ouverture. Organisé pour la première fois en 1958, trois ans après la mort du célèbre compositeur roumain, le festival a été interrompu par le régime communiste en 1971, mais a repris après la chute de la dictature Nicolae Ceausescu. Le Festival se tient tous les deux ans. Cette année, les concerts du festival peuvent être regardés en direct sur le site Internet dédié de la Télévision publique roumaine – TVR – coproducteur de lévénement -http://enescu.tvr.ro/2015/live/
(trad.: Ileana Ţăroi)