Les relations roumano-italiennes progressent constamment
Dans l’épisode diplomatique de Bucarest, le ministre italien des Affaires étrangères, Paolo Gentiloni, évoquait la très bonne dynamique des investissements réalisés par ses compatriotes en Roumanie. Une centaine de nouvelles firmes italiennes s’ajoute, tous les mois, à celles déjà ouvertes, ce qui prouve la confiance des investisseurs de la Péninsule en la stabilité économique de la Roumanie.
Ştefan Stoica, 10.07.2015, 14:22
Dans l’épisode diplomatique de Bucarest, le ministre italien des Affaires étrangères, Paolo Gentiloni, évoquait la très bonne dynamique des investissements réalisés par ses compatriotes en Roumanie. Une centaine de nouvelles firmes italiennes s’ajoute, tous les mois, à celles déjà ouvertes, ce qui prouve la confiance des investisseurs de la Péninsule en la stabilité économique de la Roumanie.
Paolo Gentiloni: «Nos relations politiques sont excellentes, mais il existe aussi une intensification des relations économiques et commerciales. La Roumanie n’est pas une découverte récente pour l’Italie ; nous avons misé sur l’avenir économique de ce pays il y a bien longtemps. Ce qui est intéressant c’est que nous n’arrêtons pas de renouveler ce pari. »
Les échanges commerciaux entre la Roumanie et l’Italie ont dépassé les 12 milliards d’euros, Rome étant à la fois le deuxième partenaire commercial de Bucarest et une présence dans le peloton de tête des investisseurs étrangers dans l’économie roumaine. Le rôle joué par les deux communautés – roumaine d’Italie et italienne de Roumanie – a fait l’objet de félicitations aussi à Bucarest qu’à Rome. Dans la capitale italienne, la protection des droits des travailleurs roumains d’Italie a été le principal sujet à l’agenda des pourparlers des deux ministres de l’Emploi, Rovana Plumb et Giuliano Poletti. Plus de 1.180.000 ressortissants roumains sont résidents dans la Péninsule.
Rovana Plumb: «Aussi bien moi-même que mon homologue italien, le ministre Poletti, nous respecterons entièrement le droit fondamental des citoyens européens de travailler dans n’importe quel Etat membre de l’Union. C’est notre position commune vis-à-vis du paquet « Mobilité » et elle concerne directement la directive sur la migration des travailleurs et sur les documents imposant et réglementant le droit à la sécurité sociale, soit des assurances sociales pour ceux qui travaillent dans un autre Etat membre. »
Rovana Plumb a précisé pour la Radio publique qu’un ample programme d’information serait mis en œuvre dans plusieurs villes d’Italie sur la mobilité de la main d’œuvre et sur les procédures d’embauche légale dans ce pays. Les entretiens des deux ministres ont également porté sur le projet « Garanties pour les jeunes » et sur le développement de la collaboration bilatérale dans le domaine social en général.
Giuliano Poletti: « Nous avons abordé nos engagements dans le contexte européen, dans la perspective d’une Europe sociale, préoccupée par les problèmes économiques, mais aussi par les questions liées au travail et aux conditions de vie de nos ouvriers. Nous avons également parlé du chômage, du travail au noir, des problèmes qui se font jour dans ce secteur, pour tâcher d’offrir un soutien aux personnes qui travaillent dans chacun des deux Etats, afin qu’elles bénéficient des meilleures conditions. »
Les projets communs concernent la lutte contre le travail illégal, les emplois pour les jeunes, l’évaluation des risques, ainsi que la gestion de la santé et de la sécurité au travail – a précisé le ministre Poletti. (Aut. : Ştefan Stoica; Trad.: Ileana Ţăroi)