Le terrorisme, un problème global
Plusieurs milliers de personnes, dont des personnalités politiques de haut rang, se sont rassemblées dimanche à Tunis pour une marche internationale dont le message a été la poursuite de la lutte contre le terrorisme. « Tunisie libre, dehors le terrorisme», ont scandé les manifestants de tous âges devant le Musée du Bardo, cible de l’attaque terroriste du 18 mars, qui a fait 22 morts, dont 21 touristes étrangers. Ce rassemblement a été organisé suite à l’appel du président tunisien Beji Caïd Essebsi, qui a lui aussi répondu présent.
Valentin Țigău, 30.03.2015, 14:08
Plusieurs milliers de personnes, dont des personnalités politiques de haut rang, se sont rassemblées dimanche à Tunis pour une marche internationale dont le message a été la poursuite de la lutte contre le terrorisme. « Tunisie libre, dehors le terrorisme», ont scandé les manifestants de tous âges devant le Musée du Bardo, cible de l’attaque terroriste du 18 mars, qui a fait 22 morts, dont 21 touristes étrangers. Ce rassemblement a été organisé suite à l’appel du président tunisien Beji Caïd Essebsi, qui a lui aussi répondu présent.
A ses côtés, s’étaient retrouvés, entre autres, le président français Francois Hollande et celui palestinien, Mahmoud Abbas, ainsi que les chefs des gouvernements italien, Matteo Renzi et algérien, Abdelmalek Sellal. La Roumanie y a été représentée par son ministre des affaires étrangères, Bogdan Aurescu. Ce dernier a transmis un message de condamnation ferme du terrorisme et de soutien aux efforts menés par les autorités de Tunis pour combattre ce fléau. « L’attentat meurtrier perpétré au Musée du Bardo a ramené l’attention sur la nécessité impérieuse d’une coopération internationale aussi étroite et efficace que possible de lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes ”, a déclaré Bogdan Aurescu, selon le communiqué du ministère roumain des affaires étrangères.
L’officiel romain a également rappelé l’initiative avancée par la Roumanie visant à la création d’un nouvel instrument juridique, à savoir une Cour de justice internationale habilitée à juger les actes de terrorisme. Bogdan Aurescu s’est entretenu à Tunis avec son homologue, Taieb Baccouche, avec le président du Parlement tunisien, ainsi qu’avec le président de la Tunisie, Beji Caïd Essebsi, auxquels il a transmis un message de pleine solidarité avec le peuple tunisien.
En marge de l’événement accueilli par la capitale tunisienne, l’officiel roumain s’est également entretenu avec le chef de la diplomatie espagnole, Jose Manuel Garcia Margallo, qui a déclaré soutenir le projet roumain de création d’une Cour pénale internationale comme nouvel outil de lutte contre le terrorisme.
Les deux ministres ont convenu que les experts juristes de leurs pays se pencheraient ensemble sur ce concept. L’initiative roumaine a été soutenue aussi par le ministre néerlandais des affaires étrangères, Bert Koenders, lors de sa brève visite officielle à Bucarest, effectuée juste avant son voyage à Tunis. L’officiel néerlandais a salué l’idée de mettre sur pied une instance judiciaire spéciale compétente pour juger les actes de terrorisme. Il a promis d’examiner avec la partie roumaine la possibilité de créer un tel Tribunal international. (trad. Mariana Tudose)