Les système médical roumain et les cartes santé
Véhiculée depuis 7 ans déjà, l’idée des cartes nationales santé s’est finalement concrétisée l’automne dernier quand a démarré la distribution de ces supports en plastique contenant les données personnelles et l’historique médical des patients roumains. «Le système sanitaire roumain est un système social. Les patients ne bénéficieront pas de plus, ni de moins de documents médicaux en fonction de leur revenu ou de leur ancienneté au travail. La carte santé est un premier pas sur la voie de la réforme du système médical », a précisé Oana Grigore, porte-parole du ministère de la Santé de Bucarest.
Corina Cristea, 06.01.2015, 13:01
Véhiculée depuis 7 ans déjà, l’idée des cartes nationales santé s’est finalement concrétisée l’automne dernier quand a démarré la distribution de ces supports en plastique contenant les données personnelles et l’historique médical des patients roumains. «Le système sanitaire roumain est un système social. Les patients ne bénéficieront pas de plus, ni de moins de documents médicaux en fonction de leur revenu ou de leur ancienneté au travail. La carte santé est un premier pas sur la voie de la réforme du système médical », a précisé Oana Grigore, porte-parole du ministère de la Santé de Bucarest.
Le but du projet est de rendre plus transparents et plus efficaces les fonds utilisés dans le système des assurances maladie. La distribution aurait dû s’achever en novembre, mais environ un million de titulaires n’ont toujours pas reçu leurs cartes. Mihaela Tănase, porte-parole de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie explique: « A présent, plus de 12 millions et demi de cartes ont déjà été remises aux bénéficiaires. Environ un million de cartes retourneront aux caisses d’assurance et seront distribuées par les médecins traitants. Si une personne perd sa carte elle aura 30 jours à sa disposition pour s’acheter une autre. L’important c’est que les assurés soient tranquilles : tout le monde bénéficiera de soins médicaux sans problèmes».
L’utilisation des cartes santé pourrait devenir obligatoire à partir du 1er février, une disposition figurant dans une proposition d’arrêté gouvernemental actuellement en débat public. Pour que les cartes deviennent fonctionnelles, les médecins traitants doivent les activer avant le 31 janvier. Toutefois, ils rejettent fermement l’idée de la distribution des cartes dans leurs cabinets. Selon Sandra Alexiu, vice-présidente de la Société Nationale de Médecine de la Famille, cette action n’a pas de caractère médical et se situe en dessous de la formation professionnelle de cette catégorie de médecins: « Aux termes de la loi, la distribution des cartes santé doit se faire par la Poste Roumaine. C’est là une activité non médicale ».
Selon le projet, le prix de la carte santé et de sa distribution est à la charge de l’assuré au cas où il en demande une autre, suite à la perte, au vol ou à la détérioration de la première, ainsi que dans la situation où les données personnelles sont modifiées. (trad.: Valentina Beleavski)