Deux nouveaux ministres
Le cabinet de Victor Ponta compte depuis lundi deux nouveaux ministres. Le portefeuille de la Culture est occupé désormais par Csilla Hegedüs, 47 ans, selon l’algorithme de répartition des fonctions entre le Parti Social Démocrate et l’Union Démocratique des Magyars de Roumanie. Le poste était devenu vacant suite au départ en juillet 2014, du leader de sa formation politique, Kelemen Hunor. La dernière fonction importante de Csilla Hegedüs a été celle de secrétaire d’Etat au ministère de la Culture.
Valentin Țigău, 25.11.2014, 13:14
Le cabinet de Victor Ponta compte depuis lundi deux nouveaux ministres. Le portefeuille de la Culture est occupé désormais par Csilla Hegedüs, 47 ans, selon l’algorithme de répartition des fonctions entre le Parti Social Démocrate et l’Union Démocratique des Magyars de Roumanie. Le poste était devenu vacant suite au départ en juillet 2014, du leader de sa formation politique, Kelemen Hunor. La dernière fonction importante de Csilla Hegedüs a été celle de secrétaire d’Etat au ministère de la Culture.
Plutôt méconnue sur la scène politique roumaine, elle s’est pourtant fait remarquer en tant que membre du jury international de l’UE en charge du patrimoine culturel et vice-présidente de l’organisation des femmes de l’UDMR, représentée au Parlement de Bucarest. Dans le gouvernement dominé par les sociaux-démocrates, Csilla Hegedüs occupera également la fonction de vice-premier ministre.
Le portefeuille des Affaires étrangères a été confié à un diplomate de carrière, Bogdan Aurescu, 41 ans. Avant sa nomination à la tête de la diplomatie roumaine, il a été secrétaire d’Etat au même ministère. C’est lui qui avait plaidé avec succès, à la Haye, la cause de la Roumanie lors du procès contre l’Ukraine portant sur le partage du plateau continental de la mer Noire. La Cour Internationale de Justice avait alors octroyé à Bucarest 9.700 kilomètres carrés de la zone en dispute avec Kiev.
Le nom de Bogdan Aurescu est également lié à la signature du Traité politique fondamental avec la Fédération de Russie et à l’installation d’éléments du bouclier antimissile américain sur le sol roumain. Lors d’une réunion tenue la semaine dernière, il soulignait le fait que la défense antimissile est une question stratégique de la plus haute importance et que l’Accord roumano-américain de septembre 2011 constitue l’expression concrète du Partenariat stratégique conclu par les deux Etats.
L’investiture d’Aurescu au poste de ministre des Affaires étrangères survient après les démissions successives, à une semaine d’intervalle, des anciens titulaires, Titus Corlăţean et Teodor Meleşcanu, suite aux problèmes de vote de la diaspora aux élections présidentielles de novembre. Plusieurs dizaines de milliers d’expatriés avaient été contraints de faire la queue pendant des heures, parce que le ministère des Affaires étrangères de Bucarest avait refusé de mettre en place de nouveaux bureaux de vote à leur intention, en arguant de la rigidité de la loi électorale.
A l’occasion de la cérémonie d’investiture, le président sortant Traian Băsescu a félicité les deux nouveaux ministres leur souhaitant bonne chance dans leur travail. Il a également fait savoir son entière disponibilité pour des discussions jusqu’au 21 décembre, dernier jour de son mandat. Traian Băsescu a également mentionné qu’en ce moment les Roumains ont besoin de stabilité et de sérieux, d’autant plus que la fonction présidentielle traverse une période de transition. (trad. Mariana Tudose)