En lice pour la présidence roumaine
Le premier ministre social-démocrate Victor Ponta avec ses 40,44% des voix et le leader libéral (de lAlliance Chrétienne Libérale – ACL) Klaus Iohannis avec 30,37% ont collecté ensemble presque trois quarts des suffrages. Les autres 12 candidats ont du se contenter des miettes. Avec seulement 5,36%, le troisième classé, le président du sénat, Càlin Popescu Tàriceanu, est loin d’être un arbitre du deuxième tour de scrutin. Pourtant, Ponta veut coopter l’ancien leader du Parti National Libéral, un premier ministre de succès de 2004 à 2008, lorsque la Roumanie a été admise au sein de l’UE et a enregistré une croissance économique record, aux côtés de sa coalition de gauche : Parti Social Démocrate-Union Nationale pour le Progrès de la Roumanie –Parti Conservateur. Il promet, en cas où il devient chef de l’Etat, que Tàriceanu est son premier choix à sa succession :
Bogdan Matei, 05.11.2014, 14:15
Le premier ministre social-démocrate Victor Ponta avec ses 40,44% des voix et le leader libéral (de lAlliance Chrétienne Libérale – ACL) Klaus Iohannis avec 30,37% ont collecté ensemble presque trois quarts des suffrages. Les autres 12 candidats ont du se contenter des miettes. Avec seulement 5,36%, le troisième classé, le président du sénat, Càlin Popescu Tàriceanu, est loin d’être un arbitre du deuxième tour de scrutin. Pourtant, Ponta veut coopter l’ancien leader du Parti National Libéral, un premier ministre de succès de 2004 à 2008, lorsque la Roumanie a été admise au sein de l’UE et a enregistré une croissance économique record, aux côtés de sa coalition de gauche : Parti Social Démocrate-Union Nationale pour le Progrès de la Roumanie –Parti Conservateur. Il promet, en cas où il devient chef de l’Etat, que Tàriceanu est son premier choix à sa succession :
Victor Ponta: « J’estime comme la meilleure solution à ce moment pour la fonction de premier ministre M. Càlin Popescu Tàriceanu. C’est ma principale option. En égale mesure , j’ai discuté avec mes collègues si , le long des journées ou semaines suivantes, nous considérons donner un signe bien clair pour conserver la discipline fiscal-budgétaire, alors je n’exclue pas la possibilité d’avoir un premier ministre technocrate en la personne du premier vice-gouverneur de la Banque Nationale Roumaine, M. Florin Georgescu. Si pour la Roumanie se pointent des dangers de sécurité stratégique et pour offrir de très fortes garanties pour la continuation du développement démocratique , de nos obligations internationales, on peut aussi considérer M. George Maior, dans la mesure où , comme il l’a déclaré, il va présenter sa démission des fonctions de Directeur du Service Roumain de Renseignements après les élections. »
Hormis Tàriceanu, Ponta a la certitude d’appui de deux autres contre-candidats ; le chef du Parti de la Grande Roumanie (populiste), Corneliu Vadim Tudor qui a remporté 3,68% des voix et de l’ex-chef du Service des Renseignements Extérieurs, Teodor Melescanu, avec seulement 1% des voix.
Du camp chrétien libéral, Iohannis annonce, en échange, qu’il ne négocie pas avec ses ex-contre candidats pour assurer leur support au deuxième tour. Il dit refuser les marchandages et ne viser que l’appui des électeurs : « Je ne conçois pas marchander des voix des Roumains comme une marchandise ; ceci n’est pas possible. Pour cette raison j’ai dit ne pas négocier pour des voix avec les candidats qui n’ont pas passé au deuxième tour, je n’ai rien à négocier. Ils n’ont pas ces voix dans leurs poches. Ces voix appartiennent aux Roumains, chacun son vote. Que voulez vous, que je m’engage dans des trocs politiques, promettre le rendre premier ministre de réserve ou le rendre conseiller. Je ne peux pas faire cela. »
Pourtant, Iohannis nuance ses propos lorsqu’il dit que pour la finale il compte sur l’appui de tous les partis roumains affiliés au Parti Populaire Européen (centre droit). Il s’agit, sauf les composantes de ACL : Parti National Libéral et Parti Démocrate Libéral, du Parti du Mouvement Populaire et du Parti National Paysan Chrétien Démocrate dont la candidate commune Elena Udrea a remporté 5% des vois et de l’Union Démocrate des Magyars de Roumanie dont le bassin électoral traditionnel est de 6%. (Trad. Costin Grigore)