Partenariat Roumanie – Union européenne
Les nouveaux commissaires européens ont entamé leur mandat, mobilisés par l’idée que les défis de l’Europe ne peuvent être ajournés. Les efforts de l’exécutif Juncker se concentrent sur des priorités assumées: croissance économique et emploi dans les Etats de l’Union européenne, des mesures plus fermes au sujet de l’immigration et une cohérence accrue dans la politique étrangère et de sécurité. L’objectif de ces démarches c’est de reconquérir la confiance des citoyens en la construction européenne à 28.
Corina Cristea, 04.11.2014, 13:14
Les nouveaux commissaires européens ont entamé leur mandat, mobilisés par l’idée que les défis de l’Europe ne peuvent être ajournés. Les efforts de l’exécutif Juncker se concentrent sur des priorités assumées: croissance économique et emploi dans les Etats de l’Union européenne, des mesures plus fermes au sujet de l’immigration et une cohérence accrue dans la politique étrangère et de sécurité. L’objectif de ces démarches c’est de reconquérir la confiance des citoyens en la construction européenne à 28.
La Roumanie, membre de l’Union européenne depuis 2007, mettra son empreinte sur la réalisation des objectifs de la nouvelle formule législative de Bruxelles par la prestation de la nouvelle commissaire aux Politiques régionales, Corina Creţu. Ce portefeuille, un des plus importants si l’on considère l’allocation des fonds européens, est appelé à gérer presque 352 milliards d’euros, à investir dans les régions des Etats membres entre 2014 et 2020. Et la Roumanie compte parmi les Etats les plus intéressés à attirer de tels fonds. Ce n’est donc peut-être pas par hasard que la commissaire Corina Creţu a eu la première rencontre de son mandat avec Eugen Teodorovici, le ministre roumain des Fonds européens; à l’occasion, les deux officiels ont annoncé de nouvelles règles de financement pour les salaires du personnel de gestion des projets.
A la demande de Bucarest, la Commission européenne a accepté de modifier le programme opérationnel pour la période 2007 — 2013, de manière à ce que les salaires des personnes travaillant dans le système d’absorption des fonds européens deviennent éligibles et qu’ils soient remboursés à 100% par l’exécutif communautaire. La Commission européenne payera ces salaires dans le cadre d’un schéma qui encourage la performance, le nouveau système d’évaluation devant être fonctionnel à partir du 1er janvier. La rencontre de Bruxelles a été ciblée sur les préparatifs de lancement de l’accord de partenariat avec la Roumanie, qui aura lieu vendredi, à Bucarest, en présence de la commissaire Corina Creţu, qui présentera la manière dont les fonds structurels et d’investissements européens seront utilisés les années à venir. Le ministre Eugen Teodorovici : « Nous avons eu une discussion très utile pour nous en tant que pays, afin de clôturer l’exercice financier à un niveau aussi élevé que possible ; j’insiste et je souligne encore une fois ce niveau qui est de 80% pour le cadre financier en place. Aujourd’hui, le taux d’absorption se situe au niveau de 44%. Je suis persuadé que l’année prochaine la Roumanie pourra clore au plus haut niveau possible l’actuel cadre financier».
Selon Corina Creţu, la Commission européenne tient pour exceptionnelle l’augmentation du taux d’absorption réalisée par la Roumanie, de 4% en 2012 à plus de 40% en 2014, ce à quoi s’ajoutent les réformes mises en place par Bucarest ces dernières années. (trad.Ligia Mihaescu)