La position de la Roumanie à l’ONU
L’agenda de la 69e session de l’Assemblée générale des Nations Unies a été dominé, jeudi, par les dernières évolutions internationales. La plupart des orateurs ont centré leur discours sur les défis du monde moderne, se prononçant pour une unité de décision et d’action. Le correspondant de Radio Roumanie rappelle, dans ce contexte, l’allocution du président du Conseil européen, Herman van Rompuy, qui a soutenu la nécessité d’éviter une nouvelle guerre mondiale. Et ce surtout maintenant, 100 années après le déclenchement de la première conflagration mondiale, qui a eu des conséquences humaines et matérielles considérables.
Valentin Țigău, 26.09.2014, 13:23
L’agenda de la 69e session de l’Assemblée générale des Nations Unies a été dominé, jeudi, par les dernières évolutions internationales. La plupart des orateurs ont centré leur discours sur les défis du monde moderne, se prononçant pour une unité de décision et d’action. Le correspondant de Radio Roumanie rappelle, dans ce contexte, l’allocution du président du Conseil européen, Herman van Rompuy, qui a soutenu la nécessité d’éviter une nouvelle guerre mondiale. Et ce surtout maintenant, 100 années après le déclenchement de la première conflagration mondiale, qui a eu des conséquences humaines et matérielles considérables.
L’intervention du premier ministre Victor Ponta est allée dans le même sens. Il a annoncé à la tribune de la session plénière de l’Assemblée générale des Nations Unies que la Roumanie non seulement soutiendra les efforts internationaux de lutte contre le terrorisme et l’agression qui engendre de l’insécurité dans la région et dans le monde, mais elle participera aussi avec de la logistique, donc une participation effective, selon les décisions qui seront prises.
Le thème principal du discours du premier ministre a été la crise d’Ukraine. Il a plaidé pour le respect de l’intégrité territoriale de cet Etat, précisant que les actions de la Russie dans le pays voisin avaient eu un impact important sur les Etats de l’Europe de l’Est.
Victor Ponta : « La Roumanie rejette toute forme de pression extérieure sur tous les pays de l’Est du contient qui aspirent à intégrer l’Europe. La Roumanie appuie fermement l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Ukraine et celle de tous les Etats».
La prolifération des mouvements islamistes radicaux et l’apparition de certains groupements tels l’Etat islamique, qui menacent de déstabiliser tout le Proche Orient et non seulement, constituent une autre raison d’inquiétude, a ajouté le chef du cabinet de Bucarest: « Ils s’étendent, au-delà de l’Irak et de la Syrie, et constituent ainsi un défi majeur à l’adresse de l’ordre international. Cet aspect doit être abordé par tous les Etats. Il faut maintenir l’unité et lutter contre le terrorisme, où qu’il apparaisse ».
En dépit de ses ressources financières limitées, la Roumanie fait des efforts pour contribuer à l’assistance dispensée aux réfugiés des zones en conflit. Par exemple, le Centre de transit d’urgence de Timişoara, le premier du genre dans le monde, s’avère déjà un mécanisme faisable, qui offre la sûreté aux personnes ayant besoin de protection internationale en urgence. Cela devient une expression pratique du concept de sécurité humaine. Nous continuerons à contribuer aux efforts internationaux avec la même abnégation et la même responsabilité consenties par nos troupes et nos experts dans de nombreuses régions du monde, telles que l’Irak, l’Afghanistan, le Kosovo et plusieurs lieux d’Afrique, a mentionné le premier ministre roumain dans son intervention. (Trad. Ligia Mihaiescu)