Economie et énergie
La Banque Mondiale a révisé à la baisse les estimations concernant le rythme de croissance qui va être enregistré cette année par l’économie mondiale. Quant à la Roumanie, elle a amélioré sa prédiction de croissance des 2,5% estimés en janvier aux 2,8%, la progression économique devrant être plus grande l’année prochaine : de 3,2%. Les chiffres sont similaires, aussi, dans le cas de l’Europe Centrale et Orientale. Selon un rapport de l’institution financière internationale, la demande externe plus forte est celle qui va apporter l’amélioration de la situation du marché de l’emploi en Roumanie et la reprise de la consommation. L’inflation réduite, à son tour, va permettre à la Banque Centrale d’avoir une politique monétaire d’appui de la reprise économique.
Corina Cristea, 12.06.2014, 14:59
La Banque Mondiale a révisé à la baisse les estimations concernant le rythme de croissance qui va être enregistré cette année par l’économie mondiale. Quant à la Roumanie, elle a amélioré sa prédiction de croissance des 2,5% estimés en janvier aux 2,8%, la progression économique devrant être plus grande l’année prochaine : de 3,2%. Les chiffres sont similaires, aussi, dans le cas de l’Europe Centrale et Orientale. Selon un rapport de l’institution financière internationale, la demande externe plus forte est celle qui va apporter l’amélioration de la situation du marché de l’emploi en Roumanie et la reprise de la consommation. L’inflation réduite, à son tour, va permettre à la Banque Centrale d’avoir une politique monétaire d’appui de la reprise économique.
Le gouvernement de Bucarest et le FMI dont les représentants se trouvent ces jours-ci en Roumanie pour une nouvelle évaluation de l’accord de précaution conclu l’automne dernier, tablent sur une croissance du PIB en 2014 de 2,2% à 2,5% et de 2,5% en 2015. Les autorités roumaines ont essayé principalement de démontrer aux bailleurs de fonds internationaux l’existence de ressources aptes à mener à la mesure de diminution des contributions aux assurances sociales (CAS) de 5% à la moitié de l’année courante. Le gouvernement a, par ailleurs, l’intention d’obtenir au moins 435 millions d’euros contre 51% des actions de ELECTRICA qui seront listées en bourse. Aux termes du programme convenu, il faudrait, jusqu’au 26 juin, conclure les préparatifs pour lister en bourse, le 3 juillet étant la date du début des transactions des actions ELECTRICA.
Le premier ministre Victor Ponta est confiant à l’égard du succès de cette opération et dit que les montants ainsi obtenus seront dirigés vers les investissements : « Je suis persuadé, ce sera un listing de succès, comme ce fut le cas de ROMGAZ, de TRANSELECTRICA et de TRANSGAZ. Tout le capital privé ainsi attiré sera conservé pour des investissements dans l’infrastructure d’énergie. »
Le ministre délégué à l’énergie, Ràzvan Nicolescu, a annoncé qu’il s’agit du plus ample processus de listing du marché de capital en Roumanie et que le prix d’une action sera compris entre 11 et 13,5 lei, 85% des actions pouvant être achetées par les grands investisseurs et 15% par les petits investisseurs. Au cas où un intérêt accru est manifesté par ces derniers, l’allocation augmentera de 15% à 22% et certains rabais seront généralement disponibles. Ràzvan Nicolescu souligne, par ailleurs, qu’à partir du 1-er juillet prochain, les producteurs de gaz naturel se verront obligés de vendre à travers la bourse une partie de leur propre production et qu’à partir de 2015 cette mesure est aussi applicable aux fournisseurs de gaz naturels. (Trad. Costin Grigore)