Le nouveau gouvernement Ponta
Récemment validé par le Parlement, le gouvernement « Ponta 3 » peut d’ores en avant se pencher avec application sur son programme politique actualisé pour lequel il a assumé sa responsabilité. Il n’y a pas de différences importantes vis-à-vis du programme assumé par le gouvernement « Ponta 2 » en décembre 2012 après les législatives, en dépit du fait que l’Union Démocrate des Hongrois de Roumanie (UDMR) y a été cooptée à la place des libéraux qui s’en sont retirés dans le contexte de leur mésententes avec les sociaux-démocrates.
Roxana Vasile, 12.03.2014, 13:20
Récemment validé par le Parlement, le gouvernement « Ponta 3 » peut d’ores en avant se pencher avec application sur son programme politique actualisé pour lequel il a assumé sa responsabilité. Il n’y a pas de différences importantes vis-à-vis du programme assumé par le gouvernement « Ponta 2 » en décembre 2012 après les législatives, en dépit du fait que l’Union Démocrate des Hongrois de Roumanie (UDMR) y a été cooptée à la place des libéraux qui s’en sont retirés dans le contexte de leur mésententes avec les sociaux-démocrates.
Pour les suivantes deux années et demie le cabinet dont font partie hormis le Parti Social Démocrate (PSD) et UDMR, des représentants du Parti Conservateur(PC) et de l’Union Nationale pour le Progrès de la Roumanie(UNPR) va respecter les principes sur lesquels reposait le budget voté en 2013, va maintenir le taux unique d’impôt de 16% et, parmi ses priorités, il y aura la diminution des contributions aux assurances sociales (CAS) déboursées par l’employeur et l’exemption d’impôt pour le profit re-investi.
Selon le premier ministre Victor Ponta, on préconise une baisse de 5% des contributions aux assurances sociales, le retour de la TVA à 19% des 24% maintenant, et un taux plus réduit appliqué aux produits agroalimentaires de base — le tout, néanmoins, au fur et à masure où le cadre fiscal le permet. Le chef du gouvernement a, d’ailleurs, adressé aux parlementaires un appel de ne pas tomber pendant cette année électorale dans le piège d’adopter des mesures populistes: « En 2014, ne faisons pas l’erreur que nous avons tous faite en 2009, la précédente année électorale pour les élections présidentielles, et augmenter le niveau d’attente de la population et participer à une course à qui promet le plus et nous préparer , pratiquement , pour un désastre comme celui de 2010. »
Vague et électoral — c‘est ainsi que caractérise, en échange, le leader libéral Crin Antonescu, le programme du gouvernement Ponta 3: « Une déclaration, soit-elle de principe et d’intentions, doit, pourtant, contenir des choses très concrètes. On ne sait pas si on peut, on ne sait pas quand on pourra. ‘’Si le cadre budgétaire le permet’’. Fixe, alors, ton cadre budgétaire de sorte à permettre des choses vis-à-vis desquelles tu a décidé des options politiques. »
Les libéraux ont annoncé, néanmoins, ne pas initier une motion de censure dans le très proche avenir. En échange, le Parti Démocrate Libéral(PDL) en a déjà achevé le texte , comme explique son président Vasile Blaga: « Si vous avez suivi le premier ministre , il ne fait rien d’autre que promettre , cette fois, peu de choses. Oui, il va tout faire s’il a le soutien nécessaire. Il commence par l’autre bout, il na fait pas une analyse de ses ressources et , partant des ressources, préciser ses objectifs dans toutes les zones: investissements, baisse de la CAS, baisse de la TVA. Le tout avec peut-être ».
Les démocrates libéraux ne disposent pas d’assez de signatures, ni même pour discuter leur motion au Parlement, sans l’appui des libéraux qui, eux, attendent jusqu’au mois de mai, voir quelle sera leur attitude…(trad. : Costin Grigore)