Réglementations médicales
Corina Cristea, 18.02.2014, 13:41
Une série de projets lancés fin 2013 devraient changer le système médical de Roumanie, 2014 étant, selon le ministère de la Santé, l’année de la réforme dans ce domaine. Les mesures envisagées se donnent pour but de mettre de l’ordre dans le système. Elles prévoient entre autres la mise en place d’un paquet de base de services médicaux et d’un paquet minimum. Lesquels devraient bientôt entrer en vigueur. Le paquet de base de services médicaux s’adressera aux personnes ayant une assurance maladie, alors que le paquet minimum concerne les seuls non-assurés. Ce dernier comprend services d’urgence, dépistage de certaines maladies, surveillance de la grossesse et des femmes qui viennent d’accoucher, conseils de planning familial, services de prévention et accompagnement.
Le nouveau système sera mis en œuvre dans le contexte où, selon les statistiques de la Caisse Nationale d’Assurance maladie, seuls 2 millions de personnes ne bénéficient pas d’une assurance maladie sur une population totale de 20 millions de personnes. Même les bénéficiaires d’une assurance maladie verront diminuer leur nombre de visites chez le médecin. Ce qui plus est, ceux-ci devront payer pour certains services qui à présent sont gratuits, tels la césarienne sur demande ou se faire inscrire sur une liste d’attente pour traiter des affections qui ne sont pas considérées comme des urgences. Par contre, une série d’interventions dentaires seront gratuites pour les assurés.
Par ailleurs, la liste des médicaments remboursables et gratuits sera elle aussi remise à jour, après 6 ans. La nouvelle liste lancée par le Ministère de la Santé fera l’objet d’un débat public jusqu’à la fin mars. Elle comprend au total 1.320 noms communs internationaux — substances actives, dont 140 sont des molécules nouvelles ou dont la recommandation thérapeutique à été élargie à d’autres maladies. 300 substances actives sont prévues pour les programmes nationaux, dont environ un tiers pour l’oncologie. S’y ajoutent le diabète, les maladies cardiovasculaires, les troubles psychiques, les hépatites chroniques et les maladies rares. Et c’est toujours en 2014 que les Roumains devraient entrer en possession d’une carte de santé. Celle-ci deviendra indispensable à partir de 2015, au plus tard, au remboursement des services médicaux.
Enfin, une nouvelle loi de mauvaise pratique apportera des modifications importantes visant à simplifier les procédures. Si, à présent, une personne doit attendre quelques années pour avoir un verdict, après l’entrée en vigueur de la nouvelle loi le délai sera réduit à 6 mois…(trad.: Alexandra Pop)