Rejet de la Loi des mines
En tant que forum décisionnel, la Chambre des Députés a rejeté le projet de modification de la Loi des mines le lendemain de son rejet au Sénat. Ce projet stipulait, entre autres, que les exploitations de Roumanie ne pouvaient pas utiliser des technologies affectant l’environnement mais les obligeait, en même temps, d’utiliser les méthodes d’exploitation les plus avancées. Le groupe parlementaire du Parti National Libéral, formation faisant partie de la coalition au pouvoir, a soutenu le projet. Le député Ràzvan Mironescu estime que le texte est bénéfique tant pour les citoyens que pour l’économie: « Notre démarche est de nature à décourager les pratique illégales, immorales ou dangereuses de l’industrie d’extraction et favoriser l’exploitation sure, efficace et profitable des ressources naturelles de notre pays en utilisant les technologies les plus récentes de chaque domaine. »
Roxana Vasile, 11.12.2013, 14:07
En tant que forum décisionnel, la Chambre des Députés a rejeté le projet de modification de la Loi des mines le lendemain de son rejet au Sénat. Ce projet stipulait, entre autres, que les exploitations de Roumanie ne pouvaient pas utiliser des technologies affectant l’environnement mais les obligeait, en même temps, d’utiliser les méthodes d’exploitation les plus avancées. Le groupe parlementaire du Parti National Libéral, formation faisant partie de la coalition au pouvoir, a soutenu le projet. Le député Ràzvan Mironescu estime que le texte est bénéfique tant pour les citoyens que pour l’économie: « Notre démarche est de nature à décourager les pratique illégales, immorales ou dangereuses de l’industrie d’extraction et favoriser l’exploitation sure, efficace et profitable des ressources naturelles de notre pays en utilisant les technologies les plus récentes de chaque domaine. »
En échange, le projet de modification de la Loi des mines a été la cible des critiques des partis d’opposition. Parmi ceux qui ont voté contre il y a eu le député du Parti Démocrate Libéral Lucian Bode: « Dans ce projet législatif, ni même l’eau de source, malheureusement, n’échappe aux impôts du Gouvernement. Une redevance en est comprise. Nous ne sommes pas d’accord, non plus, avec les amendements qui portent sur le fond forestier, aux voies d’accès et ces exemples pourraient continuer. »
La Loi des mines ne sert pas les intérêts de la Roumanie et des Roumains — a affirmé le député Vasile Oajdea pour continuer: «Selon nous , cette loi est dangereuse. Elle frappe les intérêts du citoyen simple, ne garantit pas le droit à la propriété, même plus, elle sert les intérêts des étrangers, des grandes corporations et, pour cette raison, je penses qu’elle ne doit pas être adoptée. »
Récemment, le journal ROMANIA LIBERA expliquait que les nouvelles stipulations du projet de la Loi des mines devrait couvrir également, l’activité de Rosia Montanà. En dépit du fait qu’aucune référence explicite n’y existe vis-à-vis de cette exploitation du centre du pays, ni même dans le titre — remarquait le journal- le projet réglementait de façon implicite l’extraction des minerais d’or et d’argent « d’intérêt publique particulier » définies comme « projets par lesquels on extrait chaque année au moins cinq tonnes d’or ».
Or, une seule exploitation fait partie à 100% de cette catégorie — celle de Rosia Montanà où la société canadienne GOLD CORORATION estime un production annuelle de 15 tonnes en utilisant une quantité impressionnante de cyanures. Tant à Bucarest qu’à Cluj Napoca( ouest) plusieurs institutions publiques ont été occupées par les militants écologiques et par les représentants des organisations civiques qui s’opposaient au projet de la Loi des mines, appréciant que celui-ci donne le feu vert à des exploitations telles Rosia Montanà.
Depuis septembre dernier, chaque dimanche, au centre de la capitale ont lieu des manifestations des opposants du projet minier afin de contester les préconisées activités d’exploitation dans la zone des monuments archéologique , de détournement de cours d’eau ou d’expropriations forcées…(trad. : Costin Grigore)