Lettre d’intention dans la relation avec le FMI
Dans la présentation du nouvel accord convenu par la Roumanie avec le FMI, la Commission Européenne et la Banque Mondiale qui a été faite devant les chambres réunies du Parlement roumain, le premier ministre Victor Ponta a précisé que le document ne représente aucune obligation ou intention de hausse de la fiscalité. Il a demandé aux députés et aux sénateurs l’appui pour que l’exécutif puisse conclure cette démarche à la suite de laquelle l’Etat roumain pourrait continuer de contracter des emprunts à des coûts moindres que ceux pratiqués par les marchés financiers internationaux. L’accord est une entente de type préventif avec les organismes internationaux et a un montant de 4 milliards d’euros. Selon le premier ministre, le rôle de l’accord est, d’une part, d’assurer l’appui au cas où dans la zone euro ou à l’échelon mondial il y aurait une nouvelle crise et, d’autre part, de stimuler la réforme et de contribuer à la stabilisation économique de l’Etat : « Je pense qu’après la crise de 2009, la Roumanie se trouve dans une période , constatée par nos partenaires internationaux, de réviriment fiscal-budgétaire et je voudrais à vos côtés pouvoir dire, dans deux années, que , vraiment, la Roumanie n’a plus besoin d’un accord avec les institutions internationales. »
Valentin Țigău, 18.09.2013, 13:09
Dans la présentation du nouvel accord convenu par la Roumanie avec le FMI, la Commission Européenne et la Banque Mondiale qui a été faite devant les chambres réunies du Parlement roumain, le premier ministre Victor Ponta a précisé que le document ne représente aucune obligation ou intention de hausse de la fiscalité. Il a demandé aux députés et aux sénateurs l’appui pour que l’exécutif puisse conclure cette démarche à la suite de laquelle l’Etat roumain pourrait continuer de contracter des emprunts à des coûts moindres que ceux pratiqués par les marchés financiers internationaux. L’accord est une entente de type préventif avec les organismes internationaux et a un montant de 4 milliards d’euros. Selon le premier ministre, le rôle de l’accord est, d’une part, d’assurer l’appui au cas où dans la zone euro ou à l’échelon mondial il y aurait une nouvelle crise et, d’autre part, de stimuler la réforme et de contribuer à la stabilisation économique de l’Etat : « Je pense qu’après la crise de 2009, la Roumanie se trouve dans une période , constatée par nos partenaires internationaux, de réviriment fiscal-budgétaire et je voudrais à vos côtés pouvoir dire, dans deux années, que , vraiment, la Roumanie n’a plus besoin d’un accord avec les institutions internationales. »
Pour que la Roumanie puisse obtenir un tel accord , les bailleurs de fonds ont exigé des réformes dans le système de santé ainsi que la solution des problèmes des programmes de privatisation des compagnies d’Etat. Dans la réunion du Parlement, les représentants de l’Union Social Libérale, au gouvernement, ont bien apprécié les termes de l’accord , déclarant qu’il ne s’agit pas d’un emprunt en soi mais d’une sorte de parapluie confirmant les progrès de la Roumanie. Le FMI lui-même estime que le PIB de la Roumanie va augmenter de 2% en 2013 à 2,25% en 2014. Ce projet d’accord est également soutenu par les parlementaires de l’Union des Hongrois de Roumanie, d’opposition, qui affirme que l’emprunt préventif est nécessaire et bénéfique pour l’économie roumaine pour assurer un degré plus élevé de crédibilité dans les circonstances où il n’est pas un fardeau supplémentaire pour les citoyens.
La principale formation d’opposition, le Parti Démocrate Libéral, estime, pourtant, que le moment est venu pour que la Roumanie passe depuis un accord de type »réseau de sécurité » à un accord de développement afin de relancer l’économie et créer de nouveaux emplois.
Le représentant des démocrates-libéraux , l’ancien ministre des Finances, Gheorghe Ialomiteanu, dit que de cette façon le gouvernement n’a fait qu’un exercice d’image et a prouvé ne pas être responsable vis-à-vis du peuple. L’accord s’étale sur deux ans et la lettre d’intention qui a été acheminée au FMI le 12 septembre sera discutée par le conseil d’administration de l’institution de cet automne…(trad. : Costin Grigore)