Chiens sans collier – loi et drame
Une nouvelle atroce a ramené a l’attention de l’opinion le problème des chiens errants de Roumanie. Un enfant âgé de 4 ans est mort, lundi dernier, après avoir été mordu sauvagement par des chiens errants à proximité d’un jardin publique de Bucarest, endroit où, en théorie, aucun danger de devrait guetter les visiteurs.
Leyla Cheamil, 05.09.2013, 13:21
Une nouvelle atroce a ramené a l’attention de l’opinion le problème des chiens errants de Roumanie. Un enfant âgé de 4 ans est mort, lundi dernier, après avoir été mordu sauvagement par des chiens errants à proximité d’un jardin publique de Bucarest, endroit où, en théorie, aucun danger de devrait guetter les visiteurs.
Son frère de six ans s’en est échappé seulement avec des morsures aux pieds. « Les chiens ont suivi leur instinct primaire d’animaux revenus à la vie sauvage qui tuent pour se nourrir » a déclaré le médecin qui a procédé à l’autopsie précisant que le garçonnet présentait des centaines de plaies mordues, scalpé, même, et qu’il est mort à la suite d’une massive hémorragie externe.
Qui est responsable de cette tragédie ? Les autorités ne savent pas très bien. Les premières mesures prises jusqu’à présent ont été d’appliquer une amende à l’administrateur du terrain du terrible incident pour ne pas avoir eu un plan de garde et au gardien surveillant la propriété pour ne pas avoir détenu une patente. Pour leur part, les chefs de la Police locale et de la Direction Générale d’Assistance Sociale et Protection de l’Enfant du deuxième arrondissement(sector) vont payer de leur fonctions.
Le dossier ouvert primitivement par le Parquet du Tribunal Bucarest est confié par le Parquet Général et les procureurs ont commencé les investigations afin d’établir qui est responsable de la mort de l’enfant. Le maire général de la capitale roumaine, Sorin Oprescu, a annoncé l’intention d’organiser un référendum visant l’euthanasie des chiens errants qui pourrait être organisé pendant le dernier dimanche de septembre ou le premier dimanche du mois d’octobre. Sorin Oprescu a expliqué qu’en dépit du fait que la loi limite la possibilité des autorités locales à ce propos, une consultation populaire pourrait, même, modifier les règles en vigueur : « Nous avons observé la loi et nous avons fait ce que avons cru mener à une amélioration significative. Hélas, la vie prouve que ce n’était pas ainsi. Je n’attends plus le moment de discuter la loi pour la modifier. »
Si le gouvernement, à son tour, essaye de trouver au plus vite la solution correcte à ce problème de concert avec les parlementaires et les autorités locales. Ces dernières montrent du doigt le vide législatif à l’égard des chiens sans collier, ce que le président de la Commission juridique de la Chambre des députés, Bogdan Ciucà, contredit : « Il y a un arrêt d’urgence qui établit clairement les obligations et les procédures concernent l’hébergement des chiens, leur capture, leurs soins, leur stérilisation et leur adoption et qui, en conclusion , précise , même, l’euthanasie au cas où ces chiens n’ont pas été adoptés ou revendiqués sept jours durant. »
Selon le dernier recensement canin de Bucarest, il y aurait 64 milliers de chiens errants, tandis que dans d’autres localités, telles Cluj ou Constanta, les autorités ne disposent même pas d’une statistique exacte des chiens sans collier….(trad. : Costin Grigore)