La réunion de la diplomatie roumaine
La crise syrienne et une éventuelle intervention militaire internationale dans ce pays a été le sujet dominant du premier jour de la réunion annuelle de la diplomatie roumaine organisée à Bucarest. Le président de la République, Traian Basescu a, lui, souligné que la Roumanie serait solidaire avec ses alliés au cas où l’ONU prouverait l’implication du régime de Damas dans l’attaque chimique présumée de la semaine dernière. Bucarest va présenter sa position après l’annonce par les experts onusiens du résultat de l’enquête qu’ils mènent en Syrie, a encore affirmé le président roumain. Il a également plaidé en faveur d’une attitude prudente à l’égard de la crise syrienne, pays où vivent à présent plus de 10 mille ressortissants roumains.
România Internațional, 28.08.2013, 13:56
La crise syrienne et une éventuelle intervention militaire internationale dans ce pays a été le sujet dominant du premier jour de la réunion annuelle de la diplomatie roumaine organisée à Bucarest. Le président de la République, Traian Basescu a, lui, souligné que la Roumanie serait solidaire avec ses alliés au cas où l’ONU prouverait l’implication du régime de Damas dans l’attaque chimique présumée de la semaine dernière. Bucarest va présenter sa position après l’annonce par les experts onusiens du résultat de l’enquête qu’ils mènent en Syrie, a encore affirmé le président roumain. Il a également plaidé en faveur d’une attitude prudente à l’égard de la crise syrienne, pays où vivent à présent plus de 10 mille ressortissants roumains.
Les priorités de la diplomatie roumaine ont dominé les trois jours de cette rencontre. Selon le chef de l’Etat, Traian Basescu, l’adhésion du pays à l’espace de libre circulation, prévue pour mars 2011, mais reportée à plusieurs reprises, demeure prioritaire. Traian Basescu a souligné la nécessité de prêter une attention accrue aux relations de la Roumanie avec les pays d’Asie centrale et de se concentrer davantage sur le partenariat avec les Etats-Unis.
Voici ce qu’il a affirmé à propos de ce partenariat: «Il a toutes les chances de se développer à un rythme extrêmement accéléré, grâce aussi au fait qu’en 2015 la base de Deveselu, qui accueille des composants du bouclier antimissile en Europe, deviendra opérationnelle, mais aussi à certains repositionnements militaires de l’Asie centrale vers l’Europe, probablement vers la Roumanie ».
Le chef de la diplomatie de Bucarest, Titus Corlatean a souligné la préoccupation constante de la Roumanie pour son positionnement au sein des institutions européennes et euro–atlantiques et pour la promotion de manière efficace des intérêts nationaux. Il a exhorté les ambassadeurs à intensifier leurs activités visant à promouvoir à l’étranger les intérêts des compagnies roumaines et à transmettre aux investisseurs et aux partenaires économiques un message de confiance dans l’économie de la Roumanie, laquelle, malgré le climat international difficile, reste une destination bénéfique pour les investissements.
Pour sa part, le chef du cabinet de Bucarest, Victor Ponta, a demandé aux diplomates roumains de soutenir les intérêts légitimes de la Roumanie et de redoubler d’efforts dans les domaines de la coopération économique et commerciale. Il leur a également recommandé de présenter telles quelles les réalités du pays, sans en cacher les problèmes, mais de ne pas pour autant accepter le blâme collectif ou une image injuste et inacceptable de la Roumanie et des Roumains.
Quant aux communautés roumaines vivant à l’étranger, les autorités de Bucarest ont insisté sur la nécessité de les stimuler pour qu’elles continuent à participer au projet intitulé «Une seule Roumanie», lancé en 2012 et censé contribuer de manière significative au remodelage de la société roumaine. (trad. : Mariana Tudose )