L’enseignement roumain entre l’entrée au lycée et le baccalauréat
Les données rendues publiques par le ministère de l’éducation nationale indiquent le fait que plus de la moitié de ces 145 mille adolescents ont choisi de continuer leurs études dans des lycées d’enseignement général ; les autres ont préféré les établissements professionnels, bien que l’enseignement roumain se soit vu reprocher, ces dernières années, de ne produire que des « théoriciens », les lycées professionnels fonctionnant en dessous des paramètres de l’époque communiste.
Florentin Căpitănescu, 16.07.2013, 14:25
Les données rendues publiques par le ministère de l’éducation nationale indiquent le fait que plus de la moitié de ces 145 mille adolescents ont choisi de continuer leurs études dans des lycées d’enseignement général ; les autres ont préféré les établissements professionnels, bien que l’enseignement roumain se soit vu reprocher, ces dernières années, de ne produire que des « théoriciens », les lycées professionnels fonctionnant en dessous des paramètres de l’époque communiste.
Le top 10 des lycées où ont été enregistrées les moyennes de notation d’entrée les plus élevées est dominé, tout naturellement, par la capitale Bucarest, avec 5 établissements, suivie par la ville de Constanţa (sud-est), avec 2 lycées, Braşov (centre), Craiova (sud) et Cluj (nord-ouest), avec un lycée chacune. Les quelque 500 élèves dont les moyennes ne leur ont pas permis d’obtenir une place dans un lycée, passeront par une seconde distribution prévue pour le 25 juillet.
Pour le ministère, l’été est, de toute évidence, la saison la plus sensible de l’année, vu qu’il doit organiser aussi deux sessions du Bac. La première de 2013 a été marquée par un taux de réussite supérieur à celui de 2012, 55% par rapport à 43%, et par les scandales de fraude plus retentissants que jamais. Les destitutions, interpellations et mêlées de parents et policiers, à la suite de l’arrivée des procureurs dans les lycées et de l’implication des services secrets, parlent sans équivoque d’un examen de maturité de plus en plus capricieux.
Ce qui s’est passé au cours de cette première session du Bac 2013 est par ailleurs une preuve du fait que la sévérité de la surveillance ne décourage pas les tentatives de fraude aussi bien des élèves que des enseignants. Le fait que les candidats de cette année aient compris que cet examen n’est plus une simple formalité est passé quasi inaperçu. 55% est un taux de réussite acceptable, si l’on pense que les faibles résultats des sessions précédentes semblaient créer une tradition indigne d’un système d’éducation qui se veut de niveau européen. (trad. : Ileana Taroi)