Réglementations concernant la santé publique
Le projet du contrat-cadre d’assistance médicale fait l’objet des débats publiques en Roumanie. Le ministre de la Santé Publique, Eugen Nicolàescu, a déclaré vouloir une consultation ample où le plus grand nombre possible de représentants des associations de patients, les assureurs privés et les patronats puissent exprimer leurs opinions. Il a averti que si, après l’entrée en vigueur du contrat-cadre, on rencontre, de nouveau, des situations où les malades sont envoyés à acheter le nécessaire hospitalier ou s’ils sont obligés à payer des pots-de-vin pour être hospitalisés, les directeurs de ces hôpitaux seront mis à la porte. Le ministre a annoncé des audits et les directeurs des hôpitaux qui accumulent des dettes pendant trois mois consécutives ne seront plus maintenus. Le Ministère de la Santé Publique a l’intention de rembourser, cette année, une grande partie des dettes accumulées ces dernières années dans le système médical.
Valentin Țigău, 30.01.2013, 15:09
Le projet du contrat-cadre d’assistance médicale fait l’objet des débats publiques en Roumanie. Le ministre de la Santé Publique, Eugen Nicolàescu, a déclaré vouloir une consultation ample où le plus grand nombre possible de représentants des associations de patients, les assureurs privés et les patronats puissent exprimer leurs opinions. Il a averti que si, après l’entrée en vigueur du contrat-cadre, on rencontre, de nouveau, des situations où les malades sont envoyés à acheter le nécessaire hospitalier ou s’ils sont obligés à payer des pots-de-vin pour être hospitalisés, les directeurs de ces hôpitaux seront mis à la porte. Le ministre a annoncé des audits et les directeurs des hôpitaux qui accumulent des dettes pendant trois mois consécutives ne seront plus maintenus. Le Ministère de la Santé Publique a l’intention de rembourser, cette année, une grande partie des dettes accumulées ces dernières années dans le système médical.
Quant au payement solidaire dans le cas d’hospitalisation, système de contributions individuelles qui entrera en vigueur à partir du 1-er mars prochain, le ministre a mentionné que celui-ci ne vise qu’une somme modique. Néanmoins, cette mesure du Gouvernement n’est pas agrée par les associations des malades. La Coalition des Organisations des Patients aux Affections Chroniques de Roumanie estime que cette paye individuelle supplémentaire contrevient à la Loi de la Santé Publique et porte atteinte aux patients aux petits revenus. Plus que cela, l’argument de l’Exécutif vis-à-vis du FMI d’introduire le co-payement serait en contradiction avec l’annonce de Nicolàescu au début de l’année lorsque le ministre disait que la Roumanie n’est pas préparée à passer à un autre système comprenant le co-payement.
A son tour, le collège des Médecins se déclare stupéfait par la déclaration du chef de la délégation du FMI en Roumanie, Erik de Vrijer selon lequel le co-payement devrait être de 10 lei (2,3 euros) chaque jour, pendant l’intégralité de l’hospitalisation. Le Collège estime que l’officiel du FMI n’a aucune expertise à l’égard du fonctionnement des systèmes de santé et que, dans les conditions où une telle proposition serait acceptée, 80% des Roumains n’auraient plus accès aux services hospitaliers sinon avec de gros efforts.
Une bonne partie des modifications du contrat-cadre d’assistance médicale sont liées, même conditionnées, par le budget d’Etat 2013 envoyé au Parlement pour débats. Le projet prévoit 3,7 milliards de lei pour payer les dettes et 44 milliards pour acheter du matériel performant. Selon le ministre Eugen Nicolàescu, ce budget, accru vis-à-vis de celui de l’année précédente, est une image de ce que la Roumanie peut faire aujourd’hui pour que la santé demeure une priorité. (trad.: Costin Grigore)