22.06.2023 (mise à jour)
Newsroom, 22.06.2023, 19:30
Gaz – Dans une déclaration faite ce jeudi, Christina
Verchere à la tête de la société OMV Petrom, a précisé que les premières
extractions de gaz du périmètre Neptun Deep sont prévues pour 2027 quand la
Roumanie deviendra le producteur gazier le plus important de l’UE. Ces
précisions ont été faites au siège du gouvernement de Bucarest, à l’occasion
d’un événement qui a marqué l’annonce faite par les sociétés OMV Petrom et
Romgaz au sujet du projet d’exploitation gazière Neptun Deep. D’une durée de
presque deux décennies, le projet permettra au pays d’extraire une quantité de
gaz trente fois plus grande que la demande annuelle de consommation qui couvre
4,3 millions de foyers a ajouté Christina Verchere, tout en précisant que la
production du gaz au budget public permettra au pays de se développer. Neptun
Deep est un pas important vers la transition énergétique de la Roumanie et de
la région, au terme de la stratégie pour 2030 a-t-elle conclu.
BEI – La Banque européenne pour les investissements a
annoncé jeudi de nouveaux financements pour la Roumanie. D’un montant total de
675 millions d’euros, l’enveloppe sera partagée entre les Transports, le
Développement urbain et les petites entreprises. Les 600 millions d’euros
alloués aux Transports sont un cofinancement de la BEI et de l’UE, via le PNRR.
Durant ses 30 années de partenariat avec la Roumanie, la Banque européenne pour
les investissements lui a accordé plus de 17 milliards d’euros pour financer
plus de 170 projets. Vue les progrès économiques enregistrés par la Roumanie
ces trente dernières années, je me déclare fière que la BEI a pu la soutenir,
en finançant ses hôpitaux, ses écoles, ses universités, ses actions climatiques
ou ses petites entreprises a déclaré la vice -présidente de la BEI, Lilyana
Pavlova, lors d’un événement organisé à Bucarest. Pour sa part, Marjut
Falkstedt, directrice exécutive du Fond européen d’Investissements, a précisé
que l’institution qu’elle dirige a offert de l’appui financier à plus de 56.000
entreprises roumaines. Notre engagement en Roumanie s’avère un succès et
prouve ce que ça signifie une collaboration efficace entre les acteurs
nationaux et européens a-t-elle affirmé.
Aides – Réuni en séance ce jeudi, le gouvernement roumain a
approuvé le versement d’une aide d’urgence de 7 millions de lei, soit 1,4
millions d’euros à la population touchée dernièrement par les intempéries et
les inondations. C’est ce qu’a fait savoir le ministre du Travail et de la
Solidarité sociale, Marius Budai. Les précipitations abondantes ont inondé des
fermes dans le centre, le sud-ouest et le sud de la Roumanie où les
sapeurs-pompiers ont dû intervenir à plusieurs reprises pour évacuer l’eau des
cours, sous-sols et maisons.
Pollution – Les eaux polluées du Danube dans la région de Čelarevo, en Serbie, suite à un accident
ont été stoppées avant de passer la frontière roumaine. Selon la Société
nationale des Eaux roumaines, des équipes continueront à surveiller dans les 24
heures à venir la qualité des eaux du fleuve dans la région de Bazias. 35 tonnes
de produits pétroliers se sont écoulés d’un navire battant pavillon bulgare
dans les eaux du Danube, près de la
localité serbe de Čelarevo. Les autorités de Belgrade sont intervenues
immédiatement pour limiter la pollution. Elles ont mis en place un barage
flotant pour isoler la nappe de pétrole.
Réaction – Le ministère des AE de Bucarest a condamné
fermement les déclarations du soi-disant représentant de Moscou la Kherson,
région ukrainienne illégalement occupée par la Russie, qui a mis en garde
contre le fait que l’armée russe allait frapper le pont de Giurgiuleşti, situé
à la frontière entre la Roumanie et la République de Moldova. Bucarest estime
que de telles déclarations à l’adresse de la République de Moldova et qui
visent aussi une partie du territoire de la Roumanie, pays allié de l’OTAN,
sont inacceptables et précise qu’une « attaque contre l’infrastructure
civile est un crime de guerre ». L’ambassadeur de la Fédération de Russie
en République de Moldova, a été convoqué au ministère des AE de Chisinau pour
donner des explications au sujet de ces déclarations faites par le soi-disant gouverneur
russe de Kherson. Ces menaces ont été lancées après une attaque à missiles, ce
jeudi, d’un autre pont, par les troupes ukrainiennes, un pont qui relie les
parties contrôlées par la Russie dans la région de Kherson à la péninsule de
Crimée, occupée par les Russes depuis déjà 2014.
Drapeau – A compter de ce jeudi, il est interdit d’ajouter
au Drapeau de la Roumanie des inscriptions ou des symboles autres que ceux
approuvés par la loi ou par des règlementations militaires, selon de nouvelles
normes adoptées par le Parlement de Bucarest. L’acte normatif dit aussi que
durant l’intonation de l’Hymne national « Deşteaptă-te române »
(Eveille-toi, Roumain !) l’assistance est tenue de respecter le silence si
elle ne choisit pas de chanter. La loi stipule également que sur les lieux ou
le drapeau de la Roumanie est érigé, il est possible d’avoir les drapeaux de
l’UE et de l’OTAN. Le non-respect de ces normes, tout comme l’utilisation dans
un état inadéquat du drapeau ou sous une autre forme que celle approuvée par la
loi sera sanctionnée par des amendes allant de 500 à 5 000 lei (l’équivalent de
100 à 1000 euros).
Energie – Développer les
nouvelles capacités de production d’énergie renouvelable, c’est quelque chose
de très important pour la Roumanie, y compris afin d’accomplir les objectifs
environnementaux qu’elle a assumés, a déclaré le secrétaire d’Etat au sein du ministère
roumain de l’Energie, Pavel Niţulescu. Et d’ajouter qu’il y a deux instruments de
financement pour les projets dans ce domaine – un par le PNRR et l’un par le
Fonds pour la modernisation. Il a aussi souligné l’importance des
investissements tant dans l’infrastructure énergétique, que dans les capacités
de stockage. « Si la Roumanie y parvient, elle pourra devenir même un
fournisseur régional de sécurité énergétique », a précisé Pavel Niţulescu.
Prix – En Roumanie, les prix de
certains produits alimentaires de base pourraient baisser dans la période à
venir, a fait savoir le premier ministre social-démocrate, Marcel Ciolacu, à
l’issue de la réunion de l’Exécutif de ce jeudi. Il a dit avoir reçu la réponse
des grandes chaînes de distribution concernant le schéma de la baisse des
marges commerciales pour ces produits. Sur la liste l’on retrouve des aliments
de première nécessité, tels le pain, les produits laitiers, la viande, les
œufs, la farine, la semoule de maïs, l’huile, les légumes et les fruits. Dans
la période à venir, le gouvernement de Bucarest se propose de discuter aussi
avec les producteurs et des distributeurs d’aliments de ce schéma de réduction
des marges commerciales. Et c’est toujours ce jeudi que les ministres roumains
se sont penchés en première lecture sur un schéma d’aide d’Etat pour les
producteurs autochtones de matériaux de construction, dans une tentative de
faire circuler sur le marché intérieur davantage de matériaux locaux, à des
prix compétitifs et ainsi de réduire les importations. A présent, plus de 70 %
des matériaux utilisés dans le BTP sont importés et Bucarest souhaite faire
diminuer ce pourcentage.