18.05.2023 (mise à jour)
Politique
– Le président Klaus Iohannis a demandé aux leaders du PNL et du PSD, membres de
la coalition gouvernementale de conclure rapidement les négociations visant le
partage des ministères après la rotation des premiers ministres. Le chef de
l’Etat s’attend à ce que les procédures constitutionnelles pour la création
d’un nouveau gouvernement commencent la semaine prochaine. Il sera dirigé par
le leader du PSD, Marcel Ciolacu, après la démission du premier ministre
libéral Nicolae Ciucă prévue pour le 26 mai. Les négociations au sein de la
coalition gouvernementale visent la réduction du nombre des ministères, ainsi
que les mesures économiques et sociales que le prochain premier ministre et le
nouveau gouvernement devrait mettre en œuvre durant l’année et demi précédant
les élections législatives. Rappelons que les dirigeants du Parti national
libéral et du Parti social-démocrate se sont réunis dans des séances séparées
pour décider des mandats que leurs représentants occuperont dans les
négociations visant la formation du prochain gouvernement. Le PSD souhaite que
le prochain exécutif soit constitué de moins de ministères, avec moins de secrétaire
d’Etat et moins d’agences gouvernementales. Les libéraux souhaitent pour leur
part de réduire le nombre de secrétaires d’Etat et de sous-secrétaires d’Etat
tout en préservant le protocole en vigueur sur lequel repose la coalition
gouvernementale.
Newsroom, 18.05.2023, 18:45
Politique
– Le président Klaus Iohannis a demandé aux leaders du PNL et du PSD, membres de
la coalition gouvernementale de conclure rapidement les négociations visant le
partage des ministères après la rotation des premiers ministres. Le chef de
l’Etat s’attend à ce que les procédures constitutionnelles pour la création
d’un nouveau gouvernement commencent la semaine prochaine. Il sera dirigé par
le leader du PSD, Marcel Ciolacu, après la démission du premier ministre
libéral Nicolae Ciucă prévue pour le 26 mai. Les négociations au sein de la
coalition gouvernementale visent la réduction du nombre des ministères, ainsi
que les mesures économiques et sociales que le prochain premier ministre et le
nouveau gouvernement devrait mettre en œuvre durant l’année et demi précédant
les élections législatives. Rappelons que les dirigeants du Parti national
libéral et du Parti social-démocrate se sont réunis dans des séances séparées
pour décider des mandats que leurs représentants occuperont dans les
négociations visant la formation du prochain gouvernement. Le PSD souhaite que
le prochain exécutif soit constitué de moins de ministères, avec moins de secrétaire
d’Etat et moins d’agences gouvernementales. Les libéraux souhaitent pour leur
part de réduire le nombre de secrétaires d’Etat et de sous-secrétaires d’Etat
tout en préservant le protocole en vigueur sur lequel repose la coalition
gouvernementale.
Engagement – À Bucarest, jeudi, le plan d’action conjoint de lutte contre la traite
des êtres humains a été signé entre les gouvernements roumain, britannique et
irlandais du nord. Le document
fait partie de la vision et de la stratégie que l’exécutif de Bucarest a
assumée au cours des 2 dernières années pour lutter contre les trafiquants
d’êtres humains, et faire de la Roumanie un état sûr et amical pour les
victimes de ce fléau, indique un communiqué de presse du gouvernement roumain.
La signature de ce document est également l’expression de l’attention et de la
préoccupation que le gouvernement roumain porte à ses citoyens les plus
vulnérables et exposés aux risques de trafic, qu’ils vivent en Roumanie ou dans
l’une des plus grandes communautés de la diaspora, comme par exemple en Grande
Bretagne. « Il est
impératif de maintenir notre engagement à lutter contre ce fléau et d’avoir la
capacité et la volonté de tacler ce problème sur trois plans : la prévention, la
lutte et la protection des victimes. Mon message est
très clair : la traite des êtres humains est une forme de crime pour laquelle
le gouvernement roumain a une tolérance zéro », a déclaré le Premier ministre
Nicolae Ciucă.
Santé
– Le personnel de Santé de Roumanie annonce l’organisation d’une manifestation
à Bucarest le 8 juin et le début d’une grève générale le 1er
juillet, annonce la Fédération Solidaritatea Sanitara – la solidarité
sanitaire. Ses représentants demandent des conditions de travail décentes et la
mise en application du projet de loi des salaires convenu avec le ministère de
la Santé, afin de remettre dans la grille des salaires tout le personnel du
secteur public de la Santé, à commencer par les aides-soignantes, mais aussi afin
d’augmenter rapidement les revenus dans le secteur. Les représentants syndicaux
demandent de rapporter les primes pour les conditions de travails difficiles
aux salaires de base pour le personnel auxiliaire (aides soignantes,
infirmières et brancardiers), le personnel administratif et les autres
travailleurs. S’y ajoutent d’autres revendications relatives à la rémunération,
mais aussi au déblocage des embauches dans le système public de santé et la
majoration du taux des dépenses pour la santé du PIB au niveau de la moyenne de
l’UE.
Forum
– Le monde a changé et tout ce qui a trait à la sécurité a été réécrit et doit
être révisé dans notre région de la mer Noire, où se déroulent une grande
partie des composantes de la guerre d’agression à grande échelle de la Russie
en Ukraine – a déclaré le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă, à Bucarest, lors de la 7e édition du Forum sécuritaire de la région de la mer Noire et
des Balkans. Selon le responsable roumain, la région devrait faire face à une
guerre longue et de haute intensité qui épuise les ressources non seulement du
pays en conflit mais aussi des pays d’Europe. Le forum est constitué d’une
quarantaine de sessions déroulées le long de deux jours. Y participent de hauts
responsables civils et militaires, des diplomates, des experts de renom des
Etats membres de l’UE et de l’OTAN mais aussi d’Etats partenaires. Parmi les
sujets à l’agenda figurent l’appui à l’intégration européenne de la République
de Moldova et de l’Ukraine, la reconstruction de l’Ukraine et l’architecture
sécuritaire européenne d’après la guerre. Egalement à l’ordre du jour, la crise
alimentaire provoquée par l’invasion de la Russie, la sécurité énergétique en
Europe, la sécurité des Balkans de l’ouest et la résilience cybernétique.
Budget – Selon une analyse de la Banque mondiale, la
Roumanie a besoin, pour résoudre les déséquilibres extérieurs, d’une
combinaison d’assainissement budgétaire et de réformes structurelles. Les
mesures politiques visant à améliorer la situation budgétaire comprennent
l’élargissement de l’assiette fiscale, le renforcement de l’administration
budgétaire, l’avancement des réformes des retraites et des salaires des services
publics et la réduction des dépenses inefficaces. Le renforcement de la gestion des investissements
publics contribuerait à débloquer d’importants fonds européens disponibles et à
améliorer les domaines critiques qui accusent un retard en Roumanie, tels que
les systèmes de santé et d’éducation, la réforme des entreprises publiques et
les infrastructures. Ces mesures soutiendraient à
leur tour la croissance de la productivité et amélioreraient la compétitivité
de la Roumanie, avec un impact positif sur la position extérieure. Les
déséquilibres extérieurs de la Roumanie ont récemment augmenté. Depuis 2018, le pays a connu une augmentation simultanée de ces
déficits budgétaire et courant, couplée à une politique budgétaire
expansionniste. Les deux grands chocs externes, la pandémie puis la guerre en
Ukraine voisine, ont exacerbé ces déséquilibres.
Holocauste
– La Roumanie est fermement engagée dans la lutte contre la négation de
l’Holocauste, a déclaré mercredi le président de la Chambre des Députés, Marcel
Ciolacu, durant l’événement organisé à l’Opéra de Bucarest à l’occasion de la
fête nationale de l’Etat d’Israël. « Nous encourageons la recherche,
l’éducation et la commémoration de l’Holocauste et nous exprimons l’engagement
ferme de notre pays dans la lutte contre le négationnisme et la dénaturation de
l’Holocauste. Cet engagement bénéficie d’un fort soutien au niveau
parlementaire », a précisé M Ciolacu. Mercredi également, les deux
Chambres du Parlement roumain ont marqué dans le cadre d’une réunion solennelle
les 75 ans de relations diplomatiques ininterrompues avec l’Etat d’Israël. Y
ont participé le président de la Knesset, le parlement unicaméral israélien,
Amir Ohana.
Film
– Sept films roumains participent au Salon international du « Marché du
Film de Cannes », organisé du 16 au 24 mai – a annoncé jeudi le ministère
de l’Entrepreneuriat et du tourisme de Bucarest. Selon un communiqué, organisé
dans le sillage du fameux festival du film, « le Marché du film » est
un des lieux les plus importants de rencontres de l’industrie cinématographique
et des médias internationaux, étant un marché pour la commercialisation des
films et le contenu audiovisuel, mais aussi une plateforme d’innovation et de
changement. La Roumanie participe avec un stand national et, en marge du Salon,
sept projections seront présentées au public spécialisé, augmentant la
visibilité de l’industrie cinématographique roumaine. D’ailleurs, la production
roumaines « La chèvre et ses trois enfants » a déjà été achetée et
distribuée par une plateforme de vidéos sur demande.