23.01.2023 (mise à jour)
Bruxelles – Le ministre
roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, participait lundi, à
Bruxelles, à la réunion de ses homologues des États membres de l’UE. A l’ordre
du jour notamment – des discussions approfondies concernant l’agression de la
Russie contre l’Ukraine. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro
Kuleba, y participait par visioconférence. Parmi les sujets à évoquer par
Bodgan Aurescu – la nécessité pour l’UE de poursuivre d’accorder un soutien
pluridimensionnel à l’Ukraine, en particulier pour qu’elle puisse surmonter la
saison froide. S’y ajoutent le besoin de fournir une assistance militaire à
l’armée ukrainienne par le biais de la Facilité européenne pour la paix ou
encore l’adoption de nouvelles sanctions contre la Russie, sans oublier la poursuite des mesures de soutien aux pays
tiers, touchés par les conséquences de la guerre. En marge de la réunion de
Bruxelles, le chef de la diplomatie roumaine s’est entretenu avec ses
homologues – italien, Antonio Tajani, belge Hadja Lahbib, allemand, Annalena
Baerbock et néernaldais, Wopke Bastiaan Hoekstra, avec lesquels il a notamment discuté de l’adhésion de la Roumanie à
l’espace Schengen.
Newsroom, 23.01.2023, 18:30
Bruxelles – Le ministre
roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, participait lundi, à
Bruxelles, à la réunion de ses homologues des États membres de l’UE. A l’ordre
du jour notamment – des discussions approfondies concernant l’agression de la
Russie contre l’Ukraine. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro
Kuleba, y participait par visioconférence. Parmi les sujets à évoquer par
Bodgan Aurescu – la nécessité pour l’UE de poursuivre d’accorder un soutien
pluridimensionnel à l’Ukraine, en particulier pour qu’elle puisse surmonter la
saison froide. S’y ajoutent le besoin de fournir une assistance militaire à
l’armée ukrainienne par le biais de la Facilité européenne pour la paix ou
encore l’adoption de nouvelles sanctions contre la Russie, sans oublier la poursuite des mesures de soutien aux pays
tiers, touchés par les conséquences de la guerre. En marge de la réunion de
Bruxelles, le chef de la diplomatie roumaine s’est entretenu avec ses
homologues – italien, Antonio Tajani, belge Hadja Lahbib, allemand, Annalena
Baerbock et néernaldais, Wopke Bastiaan Hoekstra, avec lesquels il a notamment discuté de l’adhésion de la Roumanie à
l’espace Schengen.
Déficit – Au 3e
trimestre 2022, la Roumanie a enregistré le plus grand déficit gouvernemental
de l’UE. Selon l’Eurostat, entre juillet et septembre derniers, le déficit de
la Roumanie a été de 6,3 % du PIB, alors qu’au trimestre précédent, il avait
dépassé à peine les 3 %. A premier trimestre 2022 la Roumanie avait rapporté un
déficit de 5,6 %. Dans le classement européen, notre pays est suivi par la Hongrie,
avec un déficit de 6,1 % du PIB au cours du 2e trimestre de l’année dernière.
Toutefois, l’office statistique de l’UE précise qu’entre juillet et septembre
2022 presque l’ensemble de l’Union a connu une hausse des déficits publics, en
raison des mesures adoptées par les gouvernements afin d’atténuer l’impacte des
prix élevés de l’énergie. Pour rappel, on parle de déficit lorsque les dépenses
sont plus élevées que les recettes budgétaires.
Confiance – L’armée reste
l’institution à laquelle les Roumains font le plus de confiance, alors que le
Parlement et les partis politiques se retrouvent en queue de peloton. C’est ce
que constate le plus récent sondage d’opinion réalisé par CURS en ce mois de
janvier. De même, plus de 3 quarts des Roumains interrogés sont favorables à la
suppression des régimes spéciaux de retraite. Plus de 75 % des participants à
l’enquête disent que le pays n’avance pas dans la bonne voie et 12 % seulement
pensent inverse. Plus de la moitié se sont dit très affectés par la hausse des
prix. Les Roumains ne sont pas trop optimistes non plus quant à l’adhésion du
pays à l’espace Schengen : 40 % d’entre eux affirment que l’adhésion n’aura
probablement pas lieu cette année, 34 % pensent que cet objectif sera atteint
cette année et 13 % estiment que notre pays ne sera pas admis au sein de
l’espace de libre circulation. Pour ce qui est de la confiance faite aux
institutions, l’armée est en tête de liste comme d’habitude, suivie par
l’Eglise et les pompiers, à égalité avec 67 % des options. Sur les dernières
places du classement l’on retrouve le Parlement est les partis politiques avec
seulement 9 % des voix. Le même sondage constate aussi que le PSD (à la
gouvernance) est leader dans les options de vote de la population avec 36 %, suivi
par le PNL (à la gouvernance) avec 22 % des options, l’Alliance pour l’Union
des Roumains (parti ultranationaliste, d’opposition) avec 14 % des préférences,
par l’Union Sauvez la Roumanie (d’opposition) avec 8 % et l’Union Démocrate des
Magyars de Roumanie (à la gouvernance) avec 5 % des préférences.
Carburants – Ce dernier
mois, en Roumanie le prix de l’essence a augmenté de 7,5 % et celui du diesel -
de 6,4 %. A l’heure où l’on parle un
litre d’essence coûte en moyenne 6,5 lei (1 euro 30 centimes) et un litre de
diesel tourne autour des 7,65 lei. Néanmoins, la Roumanie reste l’Etat membre
de l’UE pratiquant actuellement les tarifs les moins chers pour l’essence. En
même temps elles se classe 3e parmi les Etats-membres pour ce qui est du prix
le plus bas du diesel, après la Bulgarie et Malte.
Théâtre – A la fin de la semaine dernière, le
célèbre spécialiste du théâtre roumain George Banu est décédé à l’âge de 79
ans. Diplômé du Département de Théâtre et Film de l’Institut d’art théâtral et
cinématographique « I.L. Caragiale » de Bucarest, George Banu s’était
installé à Paris en 1973. Il a été trois fois lauréat du prix du meilleur livre
de théâtre en France. Il a été directeur de l’Académie expérimentale de
théâtre, professeur à l’Université de la Sorbonne, à Paris, et à l’Université
de Louvain la Neuve (en Belgique). Pour son travail, il a reçu de nombreuses
distinctions : Les Palmes Académiques et l’Ordre des Arts et des Lettres,
l’Ordre du Mérite National (France), le Prix de la Ville de San Paolo et le
Prix de la Ville de Bologne. Il est aussi doctor
honoris causa de plusieurs universités européennes. En 2006, il a reçu le
Prix d’honneur de l’Association internationale des critiques de théâtre -
section roumaine, pour son « activité exceptionnelle dans le domaine de la
critique et de la recherche théâtrales internationales et pour avoir imposé les
valeurs du théâtre roumain dans le circuit culturel européen ».